Si vous pouvez emprunter le tramway pour aller d'un point A à un point B, c'est grâce au CEMT, le Centre d'exploitation et de maintenance du tramway, situé depuis 2018 à Fleury-sur-Orne. C'est ici que dorment les 36 appareils de la flotte caennaise, un chiffre largement suffisant, anticipant déjà l'extension des lignes en 2029. "Tous les 25 000km, soit environ tous les 6 mois, le tramway passe un contrôle technique", explique Quentin Paviotti, responsable maintenance du tramway. Cependant, il existe "un traitement du quotidien".
Vous ne le voyez presque jamais. Beaucoup d'équipements, principalement électriques, sont situés au-dessus du tramway. En étant ici, ils permettent que le tramway soit au ras du sol, et donc facilitent l'accès PMR.
Sous le tramway, on peut voir le moteur, les freins, ou encore cette barre qui se déclenche si un piéton passe en dessous de l'appareil. Un système repousse immédiatement la personne, qui ne peut plus être écrasée.
Près de 200 caméras scrutent en direct tout le réseau du tramway, avec un mur sur lequel les images souhaitées sont projetées. Cela permet une réaction immédiate en cas de souci, mais aussi d'informer en temps réel les voyageurs.
Un couloir creusé dans le sol permet de se promener sous le tramway, et de l'entretenir. Il existe une autre machine, qui soulève en quelques minutes les 42 tonnes de l'appareil. Elle permet des interventions plus longues.
Des travaux déjà prévus
Trois différents pôles de maintenance se relayent, chacun ayant ses tâches bien précises. Il faut nettoyer, réparer, changer des pièces, mais aussi prendre soin des plateformes, des rails et des lignes aériennes. "L'électronique pose parfois des soucis, car le taux de panne est assez aléatoire, à la différence de la mécanique." Bien que le tramway, limité à 50km/h en ville, puisse être victime d'un accident ou d'un acte de vandalisme, "il fonctionne plutôt bien, avec du matériel très fiable", juge le responsable.
Une station de lavage existe pour que les tramways brillent de mille feux.
Des moutons résident au CEMT de Fleury-sur-Orne, et s'occupent de tondre la pelouse !
D'ici le début de l'année 2026, deux nouvelles lignes de remisage, sortes de "parkings à tramways", vont voir le jour. Pour le moment, quatre véhicules sont stockés dans les ateliers, endroit pourtant initialement réservé aux réparations et contrôles.
Plusieurs tramways attendent de prendre les rails. Il y en a 36 en tout dans le parc, mais 22 au maximum en service en heure de pointe.
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