C'est un marin qui se sent "prêt", mais aussi "un peu timbré", et qui a "confiance" en son navire, qui s'apprête à "réaliser son rêve". Louis Duc, skippeur normand, né à Carteret dans le Cotentin, mais aussi un peu caennais, participe à compter de ce dimanche 10 novembre à la 10e édition du Vendée Globe. Soit un tour du monde, en solitaire, pendant environ deux mois et demi en mer.
Un bateau à l'histoire riche
Le skippeur de Fives Group - Lantana Environnement navigue à bord d'un bateau qui a une riche histoire. Après de nombreuses courses, il a été victime d'un incendie il y a quelques années. "On l'a récupéré, modifié, remis en état, qualifié, et nous voilà", se remémore Louis Duc, qui s'apprête à s'élancer des Sables-d'Olonne. Après avoir déjà beaucoup navigué dessus, il n'a aucun doute sur sa fiabilité. "Comme on a tout refait dessus, je le connais par cœur, chaque pièce à bord, je l'ai choisie !"
"Le Vendée Globe, une aventure extraordinaire"
Alors qu'il s'apprête à passer plus de deux mois seul, le skippeur n'est pas inquiet. "Je ne suis pas le premier à faire le Vendée Globe ! On reçoit beaucoup de messages de l'extérieur désormais", justifie-t-il. Avec un objectif, finir cette course si exigeante. "Il y a tellement de personnes derrière ce projet, que je n'accepterai pas de ne pas aller au bout." Et dans un petit coin de sa tête, Louis Duc se laisse rêver d'un tour du monde en moins de 80 jours, soit "plus vite que Phileas Fogg" !
Pour ne pas manquer de courage, le marin emporte de la nourriture, et notamment celle de ses grands-mères. "Du Beaufort qui vient des montagnes, et du foie gras en provenance de la Normandie, s'amuse-t-il. Je vais bien manger ! C'est un clin d'œil à mes proches qui m'amènent des produits locaux, à défaut de calva pour le côté normand !"
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