Mardi 27 août 2024, une femme appelle la gendarmerie, disant que son mari était chez des amis et qu'il a pris le volant alors qu'il était alcoolisé. Le trentenaire est intercepté à Fleury-sur-Orne. Il a 0,80g d'alcool dans le sang et l'on s'aperçoit qu'il n'a plus de point sur son permis de conduire. Les gendarmes veulent le conduire au CHU, mais il refuse, disant qu'il n'ira qu'avec sa compagne. Celle-ci accepte, mais en chemin, l'homme de 36 ans veut l'obliger à rentrer chez eux. Il la prend violemment par le bras.
Il fait partie de l'administration
pénitentiaire
La femme prévient les gendarmes qui le font sortir de la voiture. Il se montre violent envers eux, les injurie, se rebelle. Il faudra le menotter. L'un d'eux tombe et se blesse.
A la barre au tribunal de Caen mercredi 30 octobre, le prévenu dit qu'il regrette son attitude, d'autant qu'il fait partie de l'administration pénitentiaire et travaille souvent en collaboration avec les forces de l'ordre. Il ajoute "on n'aurait pas dû en arriver là" et avoue qu'il était parfois dépressif et prenait de la cocaïne depuis quelque temps.
Prison avec sursis
Sa femme vient aussi à la barre. Elle explique qu'il n'avait jamais été violent auparavant. "J'aimerais que l'on puisse poursuivre tranquillement notre vie ensemble." La procureure s'étonne de ces délits, au vu du métier exercé par le prévenu.
Après délibéré, l'homme est condamné à 6 mois de prison avec sursis, annulation de son permis de conduire. Par la suite, il devra conduire pendant 3 mois avec un système d'antidémarrage si alcoolémie. Il versera au gendarme 500€ pour préjudice moral, 200€ pour préjudice corporel.
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