L'opération symbolise parfaitement l'objectif du Millénaire : "s'inspirer du passé pour construire le futur", vante Aristide Olivier, maire de Caen. "Ici ça va bouger, on va reconquérir les bords du canal." Cela débute donc par la rénovation de ces deux grues, inutilisées depuis 2008. Elles servaient à décharger du charbon, pour le compte de l'usine France Charbon.
Des grues qui "claquent" avant l'été
Leurs deux flèches ont été démontées fin octobre, pour être traitées au sol. Le tout devrait être nettoyé, puis enduit de peinture anticorrosion. Enfin, les grues seront recouvertes d'une couleur bronze dorée, de quoi leur donner "une préciosité, en faire deux bijoux", s'exclame Coline Hurel, chargée d'opération sur le projet de la Presqu'île. "C'est osé, mais ça claque !", promet cette dernière. D'ici la fin du mois d'avril, les deux flèches doivent être reposées, et les opérations terminées.
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Les traces industrielles conservées
Ce chantier fait partie d'un projet plus global, de végétalisation et réappropriation de la promenade le long du canal, ce qui représente environ huit hectares, sur la Presqu'île. "Nous voulons rapprocher Caen de son côté maritime, en conservant les traces du passé industriel, avec ces grues, mais aussi les rails qui sont conservés, ou les anciens pylônes ferroviaires", explique Nicolas Joyau, président de Caen la Mer. Comme Nantes ou Bordeaux, la ville normande fait donc le choix de valoriser son histoire pas si vieille, en donnant un coup de jeune à ses anciennes grues.
Les deux grues, situées juste à côté du Guerveur, vont retrouver de leur superbe d'ici le printemps prochain et le Millénaire de Caen. - Septième Ciel
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