Rien n'arrive par hasard : c'est en prenant sa douche que Manon Leroux a eu le déclic pour créer Save & Care. "Je venais de négocier une rupture conventionnelle, relate cette native du Havre, en voyant tous mes produits cosmétiques, je me suis demandé comment j'allais pouvoir continuer à me les offrir." La jeune femme fait alors un constat : il existe peu d'alternatives pour trouver des produits de beauté de qualité à des prix accessibles.
Save and Care - Le concept
Forte d'expériences passées dans l'économie circulaire, Manon Leroux met alors au point "le Too Good To Go de la cosmétique", du nom de cette entreprise qui permet de récupérer des invendus alimentaires dans les commerces locaux, via une application mobile. Alors que certains Français renoncent à l'achat de certains soins, "l'industrie gaspille chaque année, en France, l'équivalent de 128 millions d'euros de produits cosmétiques", regrette Manon Leroux. L'entrepreneuse prévoit de travailler avec différents acteurs du secteur : pharmacies, parfumeries type Sephora, Marionnaud ou Nocibé, grandes et moyennes surfaces…
"Notre objectif est de faire en sorte que plus aucun produit de cosmétique ne soit détruit"
"Le consommateur télécharge l'application, trouve les commerces partenaires les plus proches de lui, achète les produits dont il a besoin en bénéficiant de prix exclusifs puis va récupérer sa commande." A la clé : des réductions allant de -34% pour des produits en surstock jusqu'à -60% pour ceux qui se rapprochent de la date de péremption.
Save & Care - Comment ça marche ?
Car, oui, il existe une date limite de vente pour les produits cosmétiques. "Ils ne peuvent pas être en circulation plus de trois ans après être sortis d'usine, éclaire Manon Leroux, et on estime qu'un produit est en date courte à environ trois mois de sa date de péremption. Notre objectif est de faire en sorte que plus aucun produit de cosmétique ne soit détruit." Date courte, mais aussi changement de gamme ou de packaging… Autant de raisons qui expliquent que des produits pourtant encore valables et consommables se retrouvent écartés des rayons.
Save and Care a été classée parmi les cent start-ups dans lesquelles il faut investir en 2024 par le magazine économique Challenges.
Save & Care sera lancée sur Paris en fin d'année, avant un développement progressif dans les grandes villes. A terme, Manon Leroux ambitionne de faire de Save and Care "l'acteur de référence pour l'achat de produits de beauté accessibles dans une démarche responsable" avec, pourquoi pas, un développement à l'international, "puisque cette problématique est mondiale", souligne la Havraise. Accompagnée notamment par Réseau Entreprendre Normandie Estuaire qui lui a récemment accordé un prêt de 20 000€, elle est aussi lauréate du programme Monoprix Lab, qui lui permettra de développer Save & Care dans une vingtaine de parapharmacies de l'enseigne.
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