Le 10 septembre 2022, une plainte est déposée par une jeune femme basée à Hermanville-sur-Mer, relatant un harcèlement de la part de son ex-conjoint. Ils étaient en couple, mais cette relation s'est terminée le 8 juillet 2020 à l'initiative de la plaignante. Depuis la rupture, plus de deux ans auparavant, le prévenu lui envoie des messages d'amour et de demandes d'explications, car il ne comprend pas ce brusque revirement. Aucune réponse explicative n'est donnée.
Un certificat médical est produit, reconnaissant une fragilité mentale de la victime depuis de nombreuses années, avec angoisse et épuisement. Elle a été admise en hôpital psychiatrique en septembre 2022.
Il exige une réponse précise
A la barre du tribunal de Caen jeudi 24 octobre, le prévenu de 31 ans précise que ses messages n'étaient en aucun cas malveillants, ce que confirme la présidente. Il voulait seulement une explication quant aux agissements de son ex-concubine.
La cour s'étonne, pourquoi avoir continué d'envoyer des textos alors qu'elle ne le voulait pas ? Il répond qu'il n'avait pas réalisé que cela pouvait la perturber, bien qu'il sache qu'elle était fragile. Les messages ont beaucoup perturbé la victime selon son avocate. Elle a toujours peur de le voir devant chez elle, ce qui dégrade sa vie personnelle et professionnelle.
Le bénéfice du doute
Le conseil réclame de fortes compensations financières pour préjudice moral, économique et le remboursement des frais de psychologue. La procureure ne comprend pas non plus pourquoi le prévenu a envoyé pendant 2 ans des messages amoureux. L'avocate de la défense a l'impression "de ne pas avoir assisté à la même audience que la partie civile". Elle demande la relaxe de son client. Elle sera entendue, car après délibéré, l'homme est relaxé au bénéfice du doute.
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