Presque 100 jours qu'il est retenu captif au Groenland, et risque d'être extradé au Japon, où il encourt 15 ans de prison. La cause de Paul Watson émeut à travers le monde, et des messages de soutien fleurissent un peu partout sur les mairies de France. Celles de Cherbourg-en-Cotentin et de Rouen en font partie, affichant le visage de l'activiste sur leurs façades.
Le fondateur de Sea Sheperd est vivement engagé dans la lutte contre la chasse des baleines, interdite depuis 1986 par un moratoire international. Sa captivité est "une injustice" pour ces municipalités, qui appellent "à sa libération." Il est accusé d'être co-responsable de dommages et de blessures lors de heurts avec un baleinier nippon dans l'océan Antarctique début 2010.
"Sauver les baleines n'est pas un crime !"
"L'océan et sa biodiversité sont notre avenir. Leur préservation est vitale et Cherbourg-en-Cotentin s'y engage depuis des années. C'est pourquoi la municipalité se mobilise pour que Paul Watson et son ONG Sea Shepherd France, protecteurs des espèces marines, puissent continuer leurs actions contre les destructeurs des océans", explique par exemple la mairie de Cherbourg-en-Cotentin, qui affiche en grand le portrait de l'activiste, où l'on peut lire "Sauvez les baleines n'est pas un crime !"
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