La Rouennaise et ex-championne de danse sur glace, Nathalie Péchalat, va désormais commenter les compétitions de patinage artistique sur France Télévisions avec Marie-Christelle Maury et Annick Dumont. Le trio, qui prend la suite de Nelson Monfort et Philippe Candeloro, va faire ses débuts pour le Grand prix de France, du vendredi 1er au dimanche 3 novembre.
Comment avez-vous été nommée
consultante par France Télévisions ?
"Ils m'ont contactée pour renouveler leur équipe. J'ai trouvé, que c'était une bonne continuité avec mes activités de consultante pour Eurosport. Ce n'est pas le même public donc nous n'abordons pas le travail de la même manière mais c'est un beau challenge. Sur France Télévisions, nous parlons tout au long de la performance et l'idée est plus d'accrocher le spectateur et de lui donner les clés pour comprendre."
C'est la fin d'une époque avec Nelson Monfort et Philippe Candeloro. Quelle est l'intention derrière ce renouvellement ?
"Il faudrait poser la question à France Télévisions. On a eu ce duo pendant 20 ans : une longévité extraordinaire ! Nous avons tous été bercés à ça. Peut-être qu'il y a eu l'idée de donner un nouveau souffle."
Que pensez-vous pouvoir apporter
aux commentaires ?
"Je pense que je serais plus sur le côté note artistique, émotion : comment on monte un programme, décrire ce que les patineurs peuvent ressentir, donner des anecdotes et sensibiliser au parcours d'un sportif de haut niveau. Chacun y met aussi sa personnalité et ses ressentis. Marie-Christelle sera plus dans le rôle de la journaliste, Annick apporte le côté très technique. Le Grand prix de France va nous permettre de voir comment ça prend entre nous."
Quel lien gardez-vous avec Rouen, où vous êtes née ? La patinoire y porte d'ailleurs votre nom.
"C'est là d'où je viens et c'est ce qui m'a construite jusqu'à mes 14 ans mais je n'y ai plus beaucoup de liens, à part vraiment ce lien affectif. Mais quand je retourne à la patinoire de Rouen, je suis toujours très heureuse, ça me rappelle le point de départ. Le fait que la patinoire porte mon nom est évidemment flatteur. Ce n'est pas rien. C'est un beau signe de reconnaissance et j'espère surtout que ça peut susciter des vocations auprès des jeunes, notamment des jeunes filles. Et qu'on aura plein de champions rouennais dans les années à venir."
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