250 salariés à Lisieux ont leur avenir suspendu aux termes du contrat entre Sanofi et le fonds américain CD&R. La semaine dernière, le gouvernement s'est déjà rendu sur place pour rassurer les employés. Le groupe a cependant confirmé, lundi 21 octobre, s'allier à CD&R "pour la cession et l'acquisition potentielles d'une participation de contrôle de 50% dans Opella". C'est cette filiale qui commercialise le Doliprane, pour une valeur d'entreprise d'environ 16 milliards d'euros.
La CGT gronde
Le ministre de l'Economie, Antoine Armand, a annoncé la veille que l'Etat allait devenir actionnaire d'Opella, à la suite d'un accord tripartite, à hauteur de 2% (par le biais de Bpifrance). "On a atteint le plus haut niveau de garanties possible", notamment sur l'emploi, indique-t-il. Allan Bertu, secrétaire général à la CGT du Calvados, compare cet acte "au petit poucet face à un ogre, l'Etat ne fera pas le poids". Il poursuit que les salariés voudraient le retrait du projet pour deux raisons. D'abord "le maintien du site de Lisieux et de ses salariés, car nous n'avons aucune garantie sur l'avenir aujourd'hui". Ensuite pour le maintien des accords d'entreprise : "La CGT continuera à soutenir l'action de contestation", conclut le responsable syndical.
Le groupe Sanofi cède sa filiale productrice de médicament, dont le Doliprane, pour se concentrer sur la recherche. Il indique dans un communiqué avoir pour objectif "le lancement de médicaments et de vaccins innovants".
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