Des tons pastels recouvrent ses toiles comme pour mieux laisser transparaître la douceur de vivre qui l’anime. Et dans son univers, le Vaugueux demeure son sujet préféré, même si depuis quelques années, il s’y intéresse moins. "La faute aux couleurs qui disparaissent de la rue : la tendance est aux rideaux et autres abat-jour noirs ou marron."
Touche impressionniste
La peinture, il est tombé dedans grâce à son fils. Indirectement. "J’avais 40 ans et je me suis retrouvé nez-à-nez avec une boîte de peinture. Je me suis lancé". Une troisième place acquise un peu plus tard, dans un concours d’artistes pourtant plus aguerris, acheva de le motiver.
Trois décennies après, les enseignements de base des Beaux-Arts lui sont restés étrangers. La précision de son coup de pinceau ou les prouesses techniques qu’il réalise en peignant le transparent n’en sont alors que plus appréciables chez cet autodidacte né à Moyaux, dans le Calvados. A la retraite depuis 1996, après une carrière de directeur de banque, Gilles Bourg s’est installé à Caen en 2003. "Une ville où j’ai toujours voulu habiter". Quand il s’en lasse, il file dans le Pays d’Auge pour alimenter son inspiration.
Il peint aussi sur des panneaux de bois, arrachés à de vieux fonds de tonneau. Il emploie alors les mêmes techniques que les artistes de la fin du Moyen-âge. "Ça me fascine de travailler sur un support qui a déjà 500 ans, et à qui je redonne 500 ans de vie supplémentaire !"
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