Depuis le 1er octobre, les pêcheurs de Granville peuvent de nouveau aller à la pêche à la coquille Saint-Jacques. L'Octopussy II est le bateau du patron pêcheur Arnaud Leprovost. Ce navire granvillais de 11,95m pêche la coquille Saint-Jacques mais ramasse aussi des paniers de crabes.
Si la journée commence tôt, les marins-pêcheurs sont des passionnés. A la question de ce qui lui plaît dans ce métier, le patron pêcheur Arnaud, répond : "C'est l'air libre. Faire ce qu'on veut." Son fils, Tytouan, 17 ans, fait lui sa première saison. "Tout, vraiment tout. Etre sur l'eau, les métiers, l'ambiance. Tout ce qui est à la pêche, j'aime", assure-t-il. Quant à Philippe Reux : "La pêche, c'est aussi un moyen de travailler à côté de chez moi et de continuer ma carrière de marin. On a des bons salaires à la mer. C'est dur mais on arrive à gagner notre vie. A notre époque ce n'est pas négligeable."
La première mission de la journée est d'aller relever les casiers à crabe. Leur capture les empêche d'aller manger les moules qui sont plus près de la côte. Les pêcheurs sont payés par le comité régional de conchyliculture pour cette action. Les crabes sont ensuite relâchés plus loin en mer.
La pêche démarre tôt, mais permet de voir le lever de soleil sur l'eau.
"Ca devient compliqué avec les Anglais, les réglementations, les zones qui ferment… On ne peut pas tous se retrouver à pêcher dans le même endroit", objecte Arnaud Leprovost à la question des difficultés du métier. Quid de la pénibilité ? Des efforts physiques ? "C'est ce qui me plaît aussi", rétorque le patron pêcheur, et c'est pareil pour son fils.
Place ensuite à la pêche à la coquille, où il faut manœuvrer pour plonger les dragues au fond de l'eau.
Une fois les poches, qui étaient dans l'eau, vidées sur le pont, il faut s'atteler à trier les coquilles.
La journée a été un peu particulière, car en plus de la pêche, une quarantaine de pêcheurs normands, bretons et jersiais se sont retrouvés au large des Minquiers pour exprimer leurs craintes pour la profession de ce coin de la Manche. Une manifestation qui a fait réagir le ministre de la Mer.
• Lire aussi. Normandie. Une quarantaine de bateaux de pêcheurs manifestent dans l'archipel des Minquiers
Pour cela, les deux marins pêcheurs sont à genoux sur le pont.
Ils ne prennent que les coquilles qui font plus de 10,5 cm de diamètre.
Le quota d'est d'une tonne, soit 25 bacs comme celui-ci.
A la fin, le pont est rempli de bac, et cela sonne la fin de la journée et le retour au port.
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