La Cour de cassation a confirmé, mardi 15 octobre, la prescription des faits pour homicides et blessures involontaires dans l'enquête sur l'attentat de Karachi, au Pakistan, en 2002. Cela enterre la possibilité d'un procès sur ce volet. La Cour a ainsi confirmé l'annulation des mises en examen de deux anciens responsables accusés d'avoir sous-estimé les menaces qui pesaient sur le personnel de la Direction des constructions navales internationales (DCNI) à Karachi.
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Le 8 mai 2002, l'explosion d'un bus transportant des salariés a fait 15 morts, dont 11 Français, notamment originaires de Cherbourg et travaillant pour la Direction des constructions navales. Cet attentat n'a toujours pas été élucidé.
Le premier volet de l'enquête concerne la recherche des commanditaires de l'attentat et le second, portant sur de possibles failles dans la sécurité des employés, est donc clos.
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