Les lauréats de l'appel à projet Métropole Nourricière sont officiellement connus depuis vendredi 11 octobre. Ils sont 15 à avoir été retenus sur 16. Cet appel à projet vise à accompagner les porteurs de projets de jardins partager et espaces nourriciers conformément aux objectifs de son Projet Alimentaire Territorial (PAT) lancé en 2019.
"J'ai toujours rêvé d'avoir un jardin partagé"
Parmi les 15 lauréats, il y a Les jardins de l'Armada, un projet soutenu par Nicolas Milot. "L'objectif est de faire des jardins partagés au sein de la résidence de l'Armada à Rouen." Celle-ci se situe boulevard de l'Europe à Rouen et compte 95 logements. "Ça fait 10 ans que je vis dans la résidence et j'ai toujours rêvé d'avoir un jardin partagé", raconte-t-il. Ce projet recevra une subvention de 7 370 euros. "Elle nous permettra de lancer le projet car sans elle, ça aurait été difficile", ajoute Nicolas.
Autre projet retenu, celui des Voisins ECO jardiniers, une association basée à Sotteville-lès-Rouen qui s'occupe d'un jardin partagé depuis septembre 2023. "Cette subvention de 1 724 euros va nous permettre de pérenniser le fonctionnement de l'association et le développement du jardin partagé", assure Claude Gaignon, membre des voisins ECO jardiniers.
Deux projets lauréats forts
Deux autres lauréats se sont démarqués comme "Le potager de Max", situé à Saint-Pierre-lès-Elbeuf au sein de l'Institut médicoéducatif (IME) Max Brière (Pré de la Bataille). "Nous avons un jardin et voulons lui donner une seconde vie et rassembler nos voisins", raconte Héléna Lesterlan l'une des porteuses du projet. "Nous cultiverons des légumes, des fruits, des baies et nous ferons peut-être aussi pousser des plantes pour qu'ils observent leur développement", ajoute Julie Guillotte, l'autre porteuse du projet. Le montant de leur subvention s'élève à 12 000 euros.
Avec le Clubhouse, Andréa Stourdzé, sa directrice, souhaitait créer un potager participatif en faveur de personne souffrant de troubles psychiques. "Le travail de la terre, des légumes est très important alors on voulait aller plus loin en créant un potager participatif", explique-t-elle. Un projet qui se veut collaboratif car il pourra accueillir "les habitants du quartier, les entreprises qui sont dans le même lieu que nous notamment pour déstigmatiser autour de la santé mentale." Ce projet disposera de 15 000 euros.
"Il y a des limites budgétaires"
L'appel à projet Métropole Nourricière "a un cahier des charges précis permettant de subventionner des associations, ou communes qui rentrent dans les clous de ce qu'on prévoit", assure Yves Soret, en charge de l'alimentation, du projet alimentaire territorial et des circuits courts à la Métropole de Rouen. Cela signifie qu'"il y a des limites budgétaires et un projet avec des taux de subventionnement en fonction des investissements, dont le plafond est de 15 000 euros."
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