C'est une pratique interdite dans plusieurs pays européens. La pêche au vif consiste à utiliser un animal vertébré vivant comme appât, souvent un poisson. Celui-ci est destiné à succomber à l'attaque d'un poisson carnassier. Certaines associations de défense des animaux s'élèvent donc contre la pratique et visent des magasins où ces poissons seraient vendus.
D'après Paz, pour Projet animaux zoopolis, ceux-ci étaient vendus pour quelques centimes au magasin Décathlon de Rots, près de Caen. Une pétition en ligne a d'ailleurs recueilli plus de 29 000 signatures.
D'autres continuent
Ce lundi 7 octobre, l'association se réjouit d'apprendre que le magasin a décidé de stopper cette commercialisation. Cependant, elle cible encore le Décathlon de Lisieux, qui la poursuit. Une autre pétition en ligne recueille cette fois plus de 15 000 signatures.
"Les animaux ne sont pas de vulgaires articles de sport. Leur torture ne devrait pas être considérée comme un sport ou un loisir. Nous demandons à l'enseigne Décathlon de ne plus vendre de poissons dans tous ses magasins", réagit la co-fondatrice de Paz, Amandine Sanvisens. Une autre pétition concerne aussi le magasin Décathlon de Saint-Lô.
La réponse de Décathlon
De son côté, l'enseigne revendique la transition progressive. Elle dit être engagée "dans la recherche, le développement et la vente de leurres de haute qualité, offrant des alternatives de plus en plus efficaces à la pratique traditionnelle de la pêche au vif." Des leurres dont elle "encourage" l'usage, mais elle respecte "la liberté de choix" de ses clients.
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