L'élite du tennis de table français reprend du service avec la reprise de la Pro A, les yeux encore plein d'étoiles au lendemain des JO de Paris qui ont permis à la discipline de glaner huit médailles, dont six en handisport et deux en valides. "J'étais à 300% avec eux car c'est un vrai coup de booster pour notre discipline", commente Stéphane Hucliez, le coach du SPO Rouen qui vient tout juste de reprendre le championnat. Le coach rouennais est particulièrement concerné, en tant qu'ancien entraîneur national chargé de la détection à l'équipe de France. "J'ai eu Félix Lebrun pendant deux ans, j'ai pu me rendre au Japon avec lui en stage, et forcément je suis très fier du parcours qu'il a effectué et comment il a tiré l'équipe vers la médaille de bronze." L'effet Lebrun semble prendre à Rouen, en cette rentrée, avec beaucoup de nouveaux pratiquants au SPO. "On savait que les JO allaient être un succès mais, autant dans le monde sportif que politique, on n'a pas pensé à l'effet que ça allait procurer après, précise le coach déplorant le manque d'infrastructures, il n'y a pas eu assez d'efforts de faits pour construire de nouveaux stades, de nouvelles salles pour accueillir tout ce public qui va demander à faire du sport."
Un championnat encore plus relevé
En attendant les prochaines échéances internationales, le SPO Rouen devrait recroiser la route des frères Lebrun évoluant à Montpellier, club qui joue le titre cette année en Pro A. Pour les Coyotes, deux fois vice-champions de France en 2023 et 2024, la reprise de la saison, s'accompagne aussi de rêves de titre, même si les ambitions sont contenues par le manque d'un nouvel effectif plus compétitif. "On vise toujours le podium à nouveau", assure le coach qui doit malgré tout s'appuyer sur les mêmes joueurs que l'an passé faute de budget.
Une saison difficile
Chapo
Le SPO Rouen repart sur une nouvelle saison de Pro A avec un effectif constant à savoir Lilian Bardet (N°101 mondial), Alexandre Cassin (N°104 mondial), l'Autrichien Robert Gardos (N°115 mondial), Alexandre Robinot et le Portugais Vitaly Efimov. Et Rouen devra rester solide face à un championnat qui s'avère être encore plus compétitif cette année selon le coach du SPO, citant les bons recrutements d'internationaux chez ses concurrents : Jura Morez, Pontoise, Hennebont ou encore Roanne qui vient de signer deux joueurs chinois. "On part un peu dans l'inconnu avec ces clubs qui se sont renforcés, confirme Stéphane Hucliez. Sur la ligne de départ on est toujours en 5 ou 6e position mais en même temps depuis deux saisons mes gars tirent le meilleur d'eux-mêmes."
Des joueurs de classe mondiale
Avec pas moins de 15 joueurs issus du top 100 mondial, dont 8 joueurs dans le top 50 et 3 joueurs du Top 20, la Pro A de tennis de table est le "championnat le plus relevé de France, tous sports confondus", estime le président du SPO Rouen, Dominique Fache.
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