Quel est votre rôle au sein de l’équipe dirigeante ?
"Ma mission principale est de représenter les étudiants et de faire entendre leur voix au sein de la direction de l’université. Je suis leur représentant au sein des commissions. Mon rôle est aussi d’apporter une aide individuelle. N’importe quel étudiant qui rencontre des problèmes peut venir me voir. Je pourrai au moins répondre à ses questions et au mieux résoudre ses problèmes. Ce peut être un souci très factuel comme se retrouver avec deux options au même moment. Je fais alors le lien entre l’étudiant et l’administration afin qu’une solution soit trouvée. Enfin, je rencontre différents acteurs économiques et sociaux pour que ce que propose l’université réponde au mieux aux attentes des étudiants. C’est ce travail qui nous a permis d’obtenir la carte Région liberté."
Comment analysez-vous la rentrée de cette année ?
"D’un point de vue social, elle est difficile. Le contexte économique n’a pas changé et la bourse a certes été revalorisée de 2,1 % mais c’est encore juste. La vie est de plus en plus chère et les étudiants, dont beaucoup doivent travailler pour continuer d’étudier, sont durement touchés."
L’université ne fait-elle pas aussi les frais de cette baisse de budget ?
"Parfaitement et certains cours ne peuvent être donnés faute d’argent. La réduction des dépenses a des conséquences immédiates. Je pense notamment à la mutualisation des options lorsqu’il n’y a pas assez d’élèves. Certaines sont même supprimées : c’est le cas, à Rouen, des cours de norvégien ou de langue arabe qui n’ont pu ouvrir. Autre exemple, en licence 3 de sociologie il n’y a plus que cinq options, contre neuf à l’origine."
Comment les étudiants peu aisés sont-ils aidés au jour le jour ?
"Dans certaines résidences, le Crous a baissé ses loyers de 25 %. L’université puise dans ses propres ressources pour compléter les budgets alloués. Ainsi, elle a regroupé les filières Lettres classiques avec Humanités et monde contemporain pour qu’elles puissent toutes deux rester ouvertes."
Qu’apportera aux étudiants rouennais cette plus grande ouverture à l’internationale que l’université met en avant ?
"Cela pourrait faciliter et augmenter les possibilités de faire des semestres à l’étranger. Enfin, pour les travaux de recherche, cette ouverture est essentielle puisqu’elle permet aux doctorants d’avoir des échanges dans le cadre international et constituer ainsi des dossiers beaucoup plus pertinents et riches, à la pointe de la recherche."
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