Les neuf crèches municipales et trois crèches parentales ou départementale, réparties dans les principaux quartiers, offrent pourtant plus de 500 places pour les tout-petits. Ce n'est pas un mauvais chiffre par rapport à d'autres villes de son rang mais c'est encore très insuffisant pour répondre aux besoins réels.
Si loin du compte
La situation est similaire dans les communes de lagglomération qui réunit pratiquement autant dhabitants que la ville centre. Cest Hérouville qui fait le plus defforts pour ses 15 000 habitants, avec trois crèches municipales, une crèche inter-entreprises et une halte garderie. Les autres communes de plus de 5 000 habitants offrent une crèche ou une halte garderie comme Mondeville, Cormelles ou encore Blainville sur Orne. Pour les moins peuplées, à lexception dEpron et sa crèche parentale, cest quasiment le désert. Heureusement, les assistantes maternelles prennent souvent ici le relais.
Le coût de revient des crèches compte pour beaucoup dans leur insuffisance. Aussi, les municipalités investissent plus volontiers dans une halte garderie qui accueille ponctuellement le jeune enfant à partir de dix semaines. Malheureusement, les horaires douverture et de fermeture ne sont pas compatibles avec une activité professionnelle à temps plein. Et une fois lenfant inscrit, il faut réserver chaque semaine plusieurs jours à lavance. De plus, le nombre de haltes garderies reste modeste. On en compte une petite quizainepour toute lagglomération caennaise. Avec cinq dentre elles, la ville de Caen ne dispose que dune centaine de places.
Pour certaines mamans caennaises, comme Juliette Patern, mère de trois enfants et dont la petite dernière, Lou, a 2 ans, cette solution peut être satisfaisante si on est bien organisé : « Je viens ici depuis dix ans. Quand mon premier enfant a eu 6 mois, je lai mis ici sur les conseils de mes cousins qui connaissaient les lieux. Pour ma petite dernière, comme pour mes autres enfants, jai fait une pré-inscription et, trois mois après, jai eu une place. Jai eu de la chance, je nai pas attendu longtemps. » Ailleurs, cest 50 mamans qui sont sur une liste dattente.
Alors, on se débrouille. « Quand on na plus de place à proposer à des mamans, je leur conseille de prendre contact avec les haltes garderies de la Caisse dAllocation Familiale qui se trouvent dans lagglomération de Caen. Je leur donne le contact de la halte garderie la plus proche de leur domicile ou dune station de tramway. » confirme Béatrice Gohin, directrice de la halte garderie du centre ville. « Il nous faudrait plusieurs haltes garderies de plus sur Caen et ses alentours. Une halte garderie devrait bientôt voir le jour dans le quartier Beaulieu, près du stade dOrnano. On sera encore loin du compte. »
Si loin du compte
La situation est similaire dans les communes de lagglomération qui réunit pratiquement autant dhabitants que la ville centre. Cest Hérouville qui fait le plus defforts pour ses 15 000 habitants, avec trois crèches municipales, une crèche inter-entreprises et une halte garderie. Les autres communes de plus de 5 000 habitants offrent une crèche ou une halte garderie comme Mondeville, Cormelles ou encore Blainville sur Orne. Pour les moins peuplées, à lexception dEpron et sa crèche parentale, cest quasiment le désert. Heureusement, les assistantes maternelles prennent souvent ici le relais.
Le coût de revient des crèches compte pour beaucoup dans leur insuffisance. Aussi, les municipalités investissent plus volontiers dans une halte garderie qui accueille ponctuellement le jeune enfant à partir de dix semaines. Malheureusement, les horaires douverture et de fermeture ne sont pas compatibles avec une activité professionnelle à temps plein. Et une fois lenfant inscrit, il faut réserver chaque semaine plusieurs jours à lavance. De plus, le nombre de haltes garderies reste modeste. On en compte une petite quizainepour toute lagglomération caennaise. Avec cinq dentre elles, la ville de Caen ne dispose que dune centaine de places.
Pour certaines mamans caennaises, comme Juliette Patern, mère de trois enfants et dont la petite dernière, Lou, a 2 ans, cette solution peut être satisfaisante si on est bien organisé : « Je viens ici depuis dix ans. Quand mon premier enfant a eu 6 mois, je lai mis ici sur les conseils de mes cousins qui connaissaient les lieux. Pour ma petite dernière, comme pour mes autres enfants, jai fait une pré-inscription et, trois mois après, jai eu une place. Jai eu de la chance, je nai pas attendu longtemps. » Ailleurs, cest 50 mamans qui sont sur une liste dattente.
Alors, on se débrouille. « Quand on na plus de place à proposer à des mamans, je leur conseille de prendre contact avec les haltes garderies de la Caisse dAllocation Familiale qui se trouvent dans lagglomération de Caen. Je leur donne le contact de la halte garderie la plus proche de leur domicile ou dune station de tramway. » confirme Béatrice Gohin, directrice de la halte garderie du centre ville. « Il nous faudrait plusieurs haltes garderies de plus sur Caen et ses alentours. Une halte garderie devrait bientôt voir le jour dans le quartier Beaulieu, près du stade dOrnano. On sera encore loin du compte. »
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.