Du 16 au 19 septembre 2024, la centrale nucléaire de Flamanville s'exerçait à la sûreté pour prévenir les incidents nucléaires. Au programme, un grand nombre d'exercices pratiques dont un qui a duré 12 heures le 17 septembre.
Se préparer au pire pour qu'il n'arrive jamais
Les équipes, très régulièrement mobilisées pour ce genre d'exercice, sont plongées pendant quelques heures avec la centrale dans un scénario catastrophe imaginé pour l'occasion. Le temps de l'exercice, elles agissent comme elles devraient le faire en cas de réel incident nucléaire. "Les scénarios sont préparés 5 mois à l'avance par les équipes responsables de la sécurité. Mais les acteurs de l'exercice ne savent pas du tout à quoi ils vont être confrontés en arrivant sur le terrain, comme en vrai" explique Jannick Guillas le directeur de l'EPR de Flamanville. Pour cet entraînement, la centrale était "confrontée" à des vents violents la menaçant de perdre toute source électrique. Les techniciens nucléaires devaient mettre plusieurs moyens en œuvre pour assurer la continuité du réseau électrique, indispensable au refroidissement du réacteur.
La FARN, élite du nucléaire
Cette fois-ci, pour la première fois depuis quatre ans, la Force d'Action Rapide du Nucléaire (FARN) participait à l'exercice avec les équipes de la centrale. La FARN est une élite composée de 300 hommes entraînés pour renforcer les équipes des sites en cas d'incident dans une centrale nucléaire française. Pour être prêt à agir sur tous les sites, elle s'entraîne dans chaque centrale nucléaire à tour de rôle. "Nous faisons cinq exercices par an à chaque fois dans une centrale différente. On ne peut venir dans les sites que tous les quatre ans en moyenne." Leur venue qui est un peu exceptionnelle engendre alors des exercices de plus grande ampleur.
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