Avec lui, point de maximes ou de regards sévères. Gilles Vervisch enrobe les concepts philosophiques sous des apparences insolites. Il prête sa voix à Maître Yoda pour ouvrir les yeux des simples mortels et leur fait faire de la philosophie sans qu’ils s’en rendent compte.
Gilles Vervisch est à mille lieux des images que l’on peut se faire du philosophe austère et guindé. L’œil malicieux, le sourire constamment au coin de la bouche, il pose sur le monde un regard réaliste mais plein d’humour.
"J’aime les textes ardus"
Né à Bois-Guillaume, c’est au collège Camille Saint-Saëns qu’il découvre cette drôle de chose qu’on nomme philosophie. "C’était durant un cours de grec, on nous a fait traduire le mythe de la caverne." Après Platon, il aborde Sartre, en seconde. La difficulté des textes, loin de le rebuter, pique sa curiosité. "Ce qui me plaisait, c’est que ces textes étaient ardus. Pourquoi un alpiniste veut-il gravir l’Everest ? Parce que c’est un challenge. Et bien moi, c’est pareil." Et comme l’alpiniste arrivé en haut de sa montagne, il a sur le monde une vue imprenable.
Aujourd’hui agrégé de philosophie, Gilles Vervisch donne à ses élèves les outils pour gravir les montagnes philosophiques. Avec ce petit plus bien à lui qui est de mêler humour et philosophie. Cette approche hors des sentiers battus a fait le succès de ses livres, dont le dernier analyse la philosophie cachée derrière les publicités. Sous sa plume, tout paraît simple. Mais "il n’y a rien de plus dur que de rendre simple et amusant. J’y arrive parce que je travaille ces textes depuis quinze ans." Depuis peu, cet admirateur de Blaise Pascal anime une chronique sur le Mouv’ : ou comment faire de la philosophie en trois minutes chrono. Pari gagné.
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