Le gouvernement de Michel Barnier est connu depuis samedi 21 septembre. Au total, il compte 39 ministres et secrétaires d'État en majorité du camp présidentiel et de la droite. Parmi eux, trois Normands : l'Eurois Sébastien Lecornu reste aux Armées, la sénatrice havraise Agnès Canayer devient ministre déléguée à la famille et la députée et ancienne maire de Fécamp Marie-Agnès Poussier-Winsback est nommée ministre déléguée à l'économie sociale et solidaire.
Les réactions des élus de la région sur le nouveau gouvernement ne se sont pas fait attendre. "Comment s'étonner que les citoyens ne croient plus en la politique", s'interroge sur ses réseaux sociaux le maire socialiste de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol. Bertrand Bellanger, président de la Seine-Maritime se réjouit lui de voir deux ministres issus de son territoire au gouvernement. "C'est de bon augure pour faire entendre la voix de notre département", écrit-il sur X.
"Emmanuel Macron n'entend pas changer de cap"
"Emmanuel Macron n'entend pas changer de cap", lance la députée socialiste de Seine-Maritime Florence Hérouin-Léautey concernant la nomination d'Anne Genetet ministre de l'Éducation et de Gil Avérous ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative.
"Leur objectif ne varie pas, organiser la ségrégation scolaire plutôt que de rétablir la mixité sociale", insiste la membre de la commission Affaires culturelles et éducation à l'Assemblée nationale. "Les leviers d'action sont pourtant nombreux pour refaire de l'école un phare de la République : choc des moyens, révision de la carte du réseau d'éducation prioritaire, baisse du nombre d'élèves par classe, stabilisation de la carte scolaire, etc.", énumère-t-elle. Et d'ajouter : "Quant à la nomination de M. Gil Avérous, elle indique clairement la volonté d'Emmanuel Macron de poursuivre la généralisation du Service National Universel."
Courage et responsabilité des Républicains
Cédric Nouvelot, secrétaire départemental des Républicains dans le Calvados, souligne le courage de Michel Barnier et des élus LR pour former ce "gouvernement de la dernière chance pour le pays". "Michel Barnier et les nouveaux ministres LR prennent leur responsabilité afin de travailler à la sortie de la crise institutionnelle, financière et sécuritaire dans lesquelles Emmanuel Macron et la majorité précédente ont plongé notre pays", indique-t-il.
De son côté, le député socialiste calvadosien Arthur Delaporte évoque un déni de démocratie et la volonté de censurer le gouvernement.
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Le peuple n'a plus le pouvoir du vote celui-ci est bafoué par un président qui est un mauvais perdant et de plus en plus aurait tendance à la dictature c'est moi qui dit je fais ce qui me plaît son dernier gouvernement à beaucoup de mal à qui le pouvoir quand on joue des fois on perd