[Photos] Insolite à Caen. Des radeaux de fortune prêts à faire la course sur l'Orne : dans les coulisses de la Rad'eau Race !

Oubliez les pédalos ou petits bateaux à moteur. Dimanche 29 septembre, ce sont des radeaux faits de palettes qui naviguent sur l'Orne. Le centre commercial des Rives de l'Orne organise la première édition de la Rad'eau Race, une course regroupant huit équipes, prêtes à batailler sur l'eau. Et si la plus rapide remportera un prix, l'embarcation la plus créative aura aussi une récompense, sur le choix d'un jury composé notamment de la Miss France 2021 Amandine Petit, tout comme celle que le public préférera.

Alexia Torretti, directrice des Rives de l'Orne, annonce "une course folle et déjantée" qui débute à 14h. Des animations sont prévues, tout comme une Duck Race, course de canards en plastique.

Que le meilleur gagne !

Il fallait donc au préalable préparer les navires, avec l'aide de Jean Bruneau, cofondateur des Briques, atelier de menuiserie basé à Lion-sur-Mer.

2. Des palettes pour naviguer Il suffit de deux palettes à la taille standard, 120x80cm, à assembler, pour avoir une base assez solide afin de naviguer. Enfin, c'est ce qu'espèrent les participants, qui ne veulent "surtout pas tomber dans l'eau !". C'est le risque. 

Vis, palettes, morceaux de bois, flotteurs… Il a tout rassemblé, et a distillé ses conseils aux participants. Clara Le Bervet et Lila-Rose Guesdon, présidentes d'un Bureau des étudiants représentant sept écoles privées, se sont prises au jeu : "On va ensuite le décorer à nos couleurs, en fonction de notre inspiration." Les deux "navigatrices" visent la victoire. Toutefois, elles ne prévoient "aucun entraînement", et vont surtout s'atteler à "essayer de bien se coordonner". 

4. Des bidons pour flotter Certains radeaux possèdent des jerricanes de 20 litres. D'autres sont construits avec des fûts de 8 litres de bière en guise de flotteurs. "L'idée, c'était de ne faire que la récupération", précise Jean Bruneau, créateur des embarcations.

5. Chacun s'y met "On n'aurait pas pu réussir toutes seules", estiment Lila-Rose Guesdon et Clara Le Bervet. Pourtant, elles ont mis la main à la pâte, à l'image de cette dernière, et ont "placé pas mal de vis, pour que ça tienne !"