Avec sa population concentrée sur les côtes et les bords des fleuves, la Normandie est particulièrement vulnérable à la montée des eaux. La hausse du niveau de la mer, due à la dilatation thermique et à la fonte des glaciers, accélère, atteignant +20cm par rapport à 1900. D'ici 2100, cette hausse pourrait dépasser 1 mètre, multipliant les submersions marines et accentuant l'érosion des falaises.
Déjà, deux tiers des côtes normandes sont en érosion, avec un recul de 20 à 25cm par an. Dans certaines zones, ce chiffre atteint 40cm, notamment sur la Côte d'Albâtre. Ces phénomènes menacent plus de 111 000 logements, 122 000 habitants et 54 000 emplois dans la région.
Les écosystèmes marins en danger, la pêche impactée
Le réchauffement de la Manche, d'environ +1°C depuis le début du siècle, a des répercussions dramatiques sur la biodiversité marine. L'acidification des océans fragilise les coquillages, crustacés et poissons, mettant en péril la pêche et la conchyliculture normandes. Le bulot, par exemple, a vu ses récoltes chuter en 2022, tandis que les stocks de cabillaud sont presque épuisés.
Avec la hausse des températures, les espèces d'eau froide comme le maquereau ou le cabillaud pourraient disparaître, remplacées par des espèces tropicales, changeant radicalement l'écosystème marin normand.
La plus grande région agricole en crise
Première région agricole de France en termes de surface, avec 2 millions d'hectares qui couvrent 70% du territoire de la région, la Normandie doit faire face à une augmentation des épisodes de sécheresse et à la salinisation de ses sols. L'agriculture, fortement dépendante de l'eau, souffre de ces changements : les cultures de maïs et les élevages en pâtissent. La baisse des précipitations estivales et des débits des cours d'eau affecte également les réserves d'eau douce.
Les grandes cultures sont exposées aux risques d'échaudage et de pertes liées aux événements climatiques extrêmes, mettant en péril la production et la viabilité de certaines exploitations.
Canicules et santé publique : des risques accrus
La Normandie, traditionnellement épargnée par les fortes chaleurs, pourrait connaître entre 60 et 90 jours de canicule par an d'ici la fin du siècle. Les épisodes de chaleur extrême représentent un danger pour les populations les plus vulnérables, notamment les personnes âgées et les enfants, aggravant les maladies chroniques et les risques de déshydratation. Ces risques sont amplifiés par des facteurs socio-économiques, tels que l'accès limité à des logements bien isolés ou à des espaces verts.
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Et bien que d'alarme et zéro idées pour endiguer ce phénomène. Ne devrions nous pas payer des organismes pour apporter des solutions plus tôt que de nous dire à longueur d'année. "VOUS ALLEZ TOUS MOURIR"
En continuant sur cette voie vous allez voir arriver un blond idiot qui vas vous dire. " Sa va refroidir ". Bonne journée
Enfin elle arrive, la fameuse Écologie Punitive.
Attention à la Grosse Punition, ça va être autre chose que de ne pas pouvoir prendre sa voiture pour aller à la boulangerie à 2 kilomètres.
« Écologie Punitive » qu'ils disaient. On en reparlera dans 30 ans.