A Petit-Quevilly, dans un quartier se métamorphosant à vue d’œil, le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) de Seine-Maritime fait restaurer depuis près d’un an l’une des maisons les plus connues de la ville : l’ancienne demeure de la famille Malétra, célèbre pour avoir fondé au XIXe siècle l’usine de produits chimiques du même nom.
Au printemps 2013, l’organisme dont la mission est de conseiller les particuliers (gratuitement) et les collectivités locales en architecture, paysagisme et économies d’énergie, y élira domicile, quittant ses exigus locaux de la rue Louis Blanc, à Rouen rive gauche. Le chantier aura coûté 1,7 million d’euros, dont un tiers financé par le Conseil général.
La brique et le bois
En face du square Marcel Paul, qui faisait autrefois partie du parc des Malétra, la bâtisse bourgeoise de 1890 entamera une troisième vie, après avoir abrité des Soeurs Franciscaines depuis les années 1970 (une fois que la maison ait été rachetée par la commune). En mariant la modernité du bois aux briques traditionnelles, le CAUE 76 disposera d’un nouveau siège à la pointe de sa spécialité.
Une vitrine de choix.
"Nous voulions notre lieu, qui permette de montrer notre savoir-faire", glisse Evelyne Forest, la directrice. Proche du métro, le futur CAUE bénéficiera également du parc de 2.800 m2, planté d’arbres anciens, à peine visible depuis la rue. D’anciennes décorations intérieures d’origine seront conservées et intégrées dans une architecture résolument moderne, signée Laurent Protois. Une extension, surplombée d’un toit végétal et dotée d’un système de récupération des eaux de pluie, agrandira les lieux d’environ 400 m2. "Ce sera alors beaucoup plus confortable pour accueillir le public", se réjouit Evelyne Forest. Et plus visible.
Thomas Blachère
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