Le lacrosse est un des sports nationaux des pays d'Amérique du Nord. Il fait d'ailleurs son apparition aux JO 2028 de Los Angeles, et est en train de se démocratiser. Mais en Normandie, seul un club existe : Vikings Lacrosse.
Et c'est avec eux que j'ai rendez-vous au stade de Colleville-Montgomery. Je suis accueillie par Charles James, fondateur du club. "J'ai commencé seul dans mon garage, puis j'ai fondé le club avec des amis." Une crosse avec un filet au bout, des gants, un casque avec visière et une balle en caoutchouc, dont l'objectif est de la mettre au fond du but. La discipline demande agilité, endurance et contact, elle est très complète. Et je ne mets pas beaucoup de temps à m'en apercevoir…
Place à l'entraînement
L'entraînement commence par des passes : un joueur me lance la balle, et je dois la rattraper au vol avec mon filet. "Ce sport est à la base amérindien, explique Charles James, il était utilisé pour défendre leur territoire. Vers 1900, des règles ont été imposées pour qu'il devienne ce qu'on connaît aujourd'hui." Une à retenir : ne jamais ramasser la balle avec les mains ! A force de voir les grimaces et froncements de sourcils de mes coéquipiers en me voyant le faire, ça a fini par rentrer… "Comme le foot, il y a des phases de défense et d'attaque, mais les joueurs n'ont pas le droit d'entrer dans la zone du but", explique le coach. Nous sommes six lors de cette séance, et l'ambiance est très détendue et bon enfant. Les habitués me mettent très vite à l'aise, et chacun prend le temps de bien m'expliquer les détails du lacrosse. "C'est aussi un sport avec de grandes valeurs." Au bout de 20 minutes je commence à rougir, enlève mon haut, fais une pause pour boire… c'est plus physique qu'on ne le pense !
Deuxième partie de l'entraînement, rattraper la passe d'un joueur et tirer vers les cages. Outre mes (très) nombreux tirs à côté, je réussis tout de même à marquer quelques beaux buts. Une des craintes en voyant les échanges, c'est de se prendre la balle. Elle est en effet compacte et envoyée avec force à chaque fois. Après s'en être pris quelques-unes, ce n'est pas si terrible, et je prends du plaisir à jouer. "C'est un sport qui demande de la rigueur, si on veut s'améliorer, mais même un débutant peut rapidement s'amuser." Pour l'instant, même si le club est composé de garçons, Cindy, compagne du coach, me glisse en souriant : "Nous sommes ouverts aux femmes, j'en ai marre d'être la seule…"
Pratique. Les inscriptions sont ouvertes, leur Facebook : Lacrosse Caen.
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