Le lendemain du démarrage du réacteur EPR de la centrale nucléaire de Flamanville, celui-ci a connu un "arrêt automatique", mercredi 4 septembre. Les équipes d'EDF procèdent à des contrôles techniques et à des analyses avant de pouvoir relancer sa "divergence", c'est-à-dire la réaction nucléaire.
"Le réacteur s'est arrêté automatiquement", a indiqué une porte-parole du groupe EDF. "Les équipes procèdent aux contrôles techniques et aux analyses nécessaires, suivent les procédures habituelles, puis elles relanceront la divergence du réacteur", a-t-elle ajouté. "Le démarrage est un processus long et complexe (qui) nécessite de nombreux essais, des tests, et ça peut entraîner des arrêts de ce type", a-t-elle souligné. Et d'ajouter : "Ça prouve que le système de sécurité fonctionne bien."
Un aléa courant
Selon Nicolas Goldberg, expert énergie chez Colombus Consulting, "il faut s'attendre à ce type d'aléas. C'est un démarrage de procédé industriel très complexe et c'est donc courant de rencontrer des aléas". L'expert souligne que "sur l'EPR finlandais, il y avait eu plusieurs déconvenues, notamment avec des pompes hydrauliques qui étaient défectueuses et qui ont dû être remplacées".
"Cela ne remet pas en cause le démarrage. Il faut juste être patient", relève-t-il.
"Selon les premiers éléments du diagnostic technique, l'arrêt (de mercredi) pourrait être lié à une mise en configuration inappropriée de l'installation", a précisé la porte-parole d'EDF. Cette dernière "aurait conduit à l'arrêt automatique du réacteur conformément au dispositif prévu à la conception", a-t-elle ajouté.
Avec AFP
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