Imaginez-vous sur un drakkar, essuyant les flèches ennemies. Tout à coup, l'assaut est donné, et vous voilà au milieu de la bataille ! Equipés de casques de réalité virtuelle, des membres de la délégation normande en voyage à Oslo, en Norvège, ont vécu l'expérience au centre Viking Planet, lundi 9 septembre. Misant tout sur l'interactivité, il est le premier musée numérique sur l'âge des Vikings au monde.
Tout pour impliquer le visiteur
La frise chronologique interactive, permettant à plusieurs utilisateurs de faire défiler photos et explications en même temps, n'a pas manqué de susciter des réactions, tout comme cet écran qui fait la part belle aux objets vikings, que l'on peut faire tourner sur eux-mêmes à sa guise.
La frise chronologique, jugée très pertinente.
"J'ai été très intéressée par ce qui permettait la visite virtuelle d'un musée, tout le monde ne peut pas voyager", expose Catherine Morin-Desailly, sénatrice de la Seine-Maritime et présidente de la commission culture, tourisme et patrimoine de la Région Normandie. "J'ai été séduite par ce film à 280 degrés, ou par les hologrammes de ces personnages vikings qui viennent se présenter", poursuit l'élue.
Catherine Morin-Desailly
Pensé avec une dimension cinématographique, et pour cause, Rasmus Ramstad, le fondateur, est un important producteur de films dans son pays, le Viking Planet s'exporte. Un centre devrait voir le jour à Londres bientôt, tandis que deux franchises pourraient s'implanter en Islande et au Danemark. Avant la pandémie, et la guerre, des villes comme Kiev (Ukraine), Moscou et Saint-Pétersbourg (Russie), étaient aussi ciblées. "Nous avons un tronc commun, mais nous pouvons ensuite adapter le contenu au pays où nous nous installons", promet Rasmus Ramstad. Créer une version normande ne lui semble pas utopique.
Quid d'une ouverture en Normandie alors ?
Projet mercantile, il doit être financé par des fonds privés. Selon le créateur, il peut voir le jour dans notre région contre une enveloppe d'environ un million d'euros. "Si nous avons des investisseurs enthousiastes, pourquoi pas ?", se questionne la sénatrice. "Certaines des technologies pourraient agrémenter le parc Ornavik près de Caen, ça pourrait être très complémentaire", continue Catherine Desailly-Morin. Quoi qu'il en soit, les premières graines d'une future collaboration avec Rasmus Ramstad et son Viking Planet sont plantées.
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