Il est l'une des grandes figures de l'histoire de la Normandie. Un hommage a été rendu, lundi 9 septembre, à Guillaume le Conquérant en l'église Saint-Gervais à Rouen, ville dans laquelle le Duc de Normandie a vécu ses derniers jours. "Guillaume le Conquérant, mort d'une blessure au ventre, était à Mantes-la-Jolie à ce moment-là. On l'a rapatrié ici, car il souhaitait être loin du centre-ville historique de Rouen pour ses derniers soins", explique Ludovic Garnier, directeur de la Cité immersive viking à Rouen, à l'initiative de cet hommage. S'il est inhumé à Caen, à l'Abbaye aux Hommes, "peu de gens savent qu'il a vécu ses derniers jours ici à Rouen", rebondit Ludovic Garnier. D'où l'organisation de cette cérémonie, relancée à trois ans du millénaire de Guillaume le Conquérant en 2027.
L'église Saint-Gervais n'existait pas à l'époque. Il s'agissait d'un prieuré, mais une crypte a été installée dans l'établissement pour rappeler ce bref passage de Guillaume le Conquérant à Rouen avant d'être transporté dans le Calvados.
Un projet de mémoire autour des descendants de Guillaume le Conquérant
La cérémonie a été donnée en présence de deux descendants directs de Guillaume le Conquérant, dont le docteur Jan-Cédric Hansen, médecin au centre d'hébergement et d'accompagnement gérontologique à Pacy-sur-Eure. Il est un descendant du Duc de Normandie sur 30 générations. Il lance une vaste campagne de recensement de tous les descendants de "Guillaume" ayant un lien avec la Normandie. Celle-ci sera lancée à partir du 1er janvier 2025 jusqu'au 31 décembre 2026, soit à l'aube du millénaire de Guillaume le Conquérant prévu en 2027. "On regardera parmi les participants si on peut trouver la signature génétique de Guillaume le Conquérant, explique le médecin. Même si on ne connaît pas l'arbre généalogique, on est capables d'identifier un ancêtre commun et le nombre de générations qui séparent deux personnes sur la base de leur séquençage à haut débit de leur ADN."
Selon les calculs, les descendants de Guillaume le Conquérant se compteraient ainsi en millions. "Repérer un bon millier de descendants serait raisonnable", poursuit Jan-Cédric Hansen. Les porteurs du projet profitent aussi de cette campagne de recensement pour améliorer la recherche concernant la maladie d'Alzheimer, là encore sur la base du volontariat. "Parmi l'ensemble des descendants de Guillaume que nous allons identifier, il y aura statiquement des personnes souffrantes ou ayant des ascendants qui ont souffert de la maladie. L'idée étant de déterminer s'il s'agit de cas dit sporadiques ou familiaux", conclut le médecin.
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