Avec 23 337 étudiants inscrits au 2 septembre, l'université de Rouen prévoit des effectifs stables pour la rentrée à venir. Double licence en économie-mathématiques, Diplôme d'études spécialisées (DES) de notariat, diplôme universitaire en responsabilité sociétale et environnementale, les nouveautés sont légion cette année.
Au-delà des nouveaux diplômes proposés cette année, les annonces ont surtout porté sur la recherche, notamment la création de deux nouveaux laboratoires d'"excellence" dans le domaine de la chimie et de la santé au 1er janvier 2025.
300 chercheurs réunis
au sein d'un laboratoire
Le premier est le fruit d'une fusion de laboratoires rouennais et caennais, le Cobra à Rouen (laboratoire de chimie organique et bioorganique, réactivité et analyse) et le LCMT à Caen (laboratoire de chimie moléculaire et thio-organique. "Ce sera le plus gros centre en France de chimie moléculaire, explique Laurent Yon, président de l'université de Rouen. Il va réunir plus de 300 chercheurs et une plateforme avec du matériel de très haute technologie."
Le deuxième laboratoire "AIMS" (Analyse intégrée multimodale en santé) travaillera sur les domaines du "numérique en santé" et des "données de santé" autour du campus Santé Rouen Normandie, à savoir l'université de Rouen mais aussi le CHU et le centre Henri Becquerel de lutte contre le cancer. "Il s'agit de médecine de précision, c'est-à-dire de la médecine individualisée. Nous allons gérer tout ce qui a trait à la génération et à l'interprétation de données médicales avec l'usage de l'intelligence artificielle."
Ce laboratoire a vocation à devenir un "Institut normand de médecine de précision" d'après le président de l'université de Rouen.
L'université auxJO
chapo
"L'université, c'est la recherche", a martelé Laurent Yon, le président de l'université de Rouen, à l'approche de la rentrée sur les campus rouennais. Cette importance de la recherche est telle à Rouen qu'elle s'est même invitée aux Jeux olympiques de Paris 2024.
Un programme d'entrainement
pour les athlètes français
Labélisé centre d'études et de recherche olympique en aout 2023 (CEROUEN), l'université de Rouen s'est intéressée de près aux athlètes olympiques et à leur discipline. Elle a même été au cœur de l'entraînement d'un certain Alexis Hanquinquant, médaillé d'or en paratriathlon cet été, via le programme Neptune. Cycle de nage, sens de respiration, Alexis Hanquinquant a fait l'objet d'une batterie de tests cette année à la piscine Guy Boissière, en amont des Jeux paralympiques, avec les chercheurs de l'université. "Le projet Neptune a pour objectif l'amélioration de la performance des nageurs et des para-nageurs de l'équipe de France", précise Laurent Yon. L'université se penche déjà sur les prochains Jeux d'hiver en 2030 en France.
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