"Elles peuvent compter sur notre soutien. Nous les croyons", indique la fondation Abbé Pierre dans son communiqué.
Vendredi 6 septembre, elle indique rendre public 17 nouveaux témoignages de violences sexuelles commises par l'Abbé Pierre. "Parmi elles, plusieurs personnes étaient mineures au moment des faits", précise le communiqué. Ces témoignages font suite au sept qui ont déjà été rendus publics au mois de juillet. Ils faisaient état de comportements pouvant être qualifiés d'agressions ou de harcèlement sexuels.
Des faits beaucoup plus graves
Des faits similaires sont relevés dans les nouveaux témoignages, à savoir "des contacts non sollicités sur les seins ou des baisers forcés", rapporte toujours la fondation. Mais d'autres témoignages font état de fait beaucoup plus graves d'une autre nature : "Des contacts sexuels répétés sur une personne vulnérable, des actes répétés de pénétrations sexuelles sur une personne de plus de 18 ans, ainsi que des propos à caractère sexuel, baisers forcés et autres contacts sexuels sur une enfant." Les faits se sont déroulés sur une longue période, des années 1950 aux années 2000.
La fondation Abbé Pierre va changer de nom
La fondation prolonge son dispositif d'écoute et d'accompagnement psychologique qui a contribué à recueillir cette parole jusqu'à la fin de l'année 2024. Le mouvement prend par ailleurs de nouvelles décisions, en réaction à ces révélations. La fondation Abbé Pierre va changer de nom. La mention "fondateur abbé Pierre" va être retirée du logo d'Emmaüs France. Le lieu de mémoire dédié à la vie de l'homme d'Église, à Esteville en Seine-Maritime, va rester définitivement fermé. Enfin, une commission d'experts indépendants doit être constituée pour tenter de "comprendre et expliquer les dysfonctionnements qui ont permis à l'abbé Pierre d'agir comme il l'a fait pendant plus de 50 ans."
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