Le 4 juillet dernier, vers 15h45 dans les Jardins de l’Hôtel de Ville de Rouen, les policiers assistent à un échange. Un homme donne un billet de 10 € à un second, qui rend un morceau marron ressemblant à de la résine de cannabis. Les deux hommes se quittent. L’acheteur, intercepté, met en cause son dealer.
Quelques minutes plus tard, c’est au tour de N. N., le revendeur présumé, d’être interpellé. Sans doute a-t-il senti la présence des agents de l’ordre puisqu’il lâche un petit morceau de résine. Le jeune homme reconnaît consommer, non revendre. "Vous n’avez pas de preuve. Vous auriez du prendre des photos", fait-il remarquer aux policiers, en garde à vue.
Le 5 octobre, au tribunal de Rouen, le magistrat l’a de nouveau interrogé. "Ils me connaissent. Je suis sûr que c’est un délit de faciès", affirme le détenu. Le juge relit les déclarations de "l’acheteur". Ce dernier était formel : "J’ai vu l’interpellation se faire, je l’ai reconnu. Il a une cicatrice profonde au niveau du coude", précise-t-il.
Son avocate a plaidé la relaxe. "Dès qu’il y a quelque chose autour de moi, c’est toujours sur moi que ça tombe !", a-t-elle dit en reprenant les propos de son client. Le prévenu, récidiviste, a été condamné à quatre mois de prison.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.