Les Jeux paralympiques de Paris battent leur plein, et comme pendant les Jeux olympiques, les yeux sont rivés sur les performances des Français, qui ont dépassé ce mercredi 4 septembre le nombre de titres obtenus lors de la précédente édition à Tokyo.
Marc-Antoine Malfilatre, lui, garde aussi un œil attentif sur la délégation lituanienne. Le jeune homme de 21 ans, originaire de Saint-Germain-du-Corbéis, a passé 4 mois en stage au sein du comité paralympique lituanien lors de son année à l'étranger dans le cadre de ses études à Sciences Po Rennes.
Marc-Antoine Malfilatre est entouré de Saulius Ritter, rameur vice-champion olympique à Rio 2016 et porteur de la flamme olympique à Marseille, à gauche, et Danas Sodaitis, vice-champion d'Europe 2018 du 100m en catégorie T47, à droite.
"Comité paralympique ou olympique, ça reste du sport"
Pour obtenir son stage, il a tenté sa chance par la traditionnelle candidature spontanée. La première réponse qu'il a reçue du comité le fait toujours sourire. "On est le comité paralympique et non pas le comité olympique, mais merci de l'intérêt que vous nous portez. Seriez-vous toujours intéressé pour un entretien ?", se souvient-il. Ce à quoi il répond : "Comité paralympique ou olympique, ça reste du sport !"
Ses missions principales ont été la recherche de sponsors et la réalisation des accréditations des athlètes et du personnel. "On n'y pense pas, mais il y a toute une équipe avec en plus ceux qu'on appelle les aides qui accompagnent toutes les personnes en fauteuil roulant ou en déficience visuelle", explique Marc-Antoine Malfilatre.
Il a également participé à des projets d'inclusion à l'école et a pu rencontrer les huit athlètes lituaniens engagés aux Jeux. Il a retrouvé la délégation à Paris lors des épreuves de para-natation, samedi 31 août.
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