L'EPR de Flamanville va produire ses premiers électrons. EDF a reçu l'autorisation de lancer l'opération de divergence de la part de l'Autorité de sûreté nucléaire, a annoncé le fournisseur d'électricité lundi 2 septembre. Cette opération permet à l'EPR (European Pressurized Reactor) de lancer la réaction en chaîne et de créer la première fission nucléaire.
Le 30 août, EDF avait demandé au gendarme du nucléaire français cet accord, qui est donc intervenu. "L'instruction de la demande et les contrôles réalisés par l'ASN n'ont pas mis en évidence d'élément susceptible de remettre en cause la capacité d'EDF à procéder à la divergence du réacteur", fait savoir l'ASN dans un communiqué. Les équipes de nuit d'EDF ont lancé le processus dans la soirée.
Le raccordement au réseau électrique repoussé
Celui-ci permet au réacteur d'atteindre 0,2% de ses capacités. Il montera en intensité progressivement et n'atteindra pas sa puissance nominale avant le début de l'année 2025. "L'ASN assurera le contrôle des étapes ultérieures du démarrage du réacteur. En particulier, EDF devra solliciter l'accord de l'ASN pour franchir certaines étapes de montée en puissance", précise l'Autorité de sûreté nucléaire.
Cette décision intervient avec 12 ans de retard, alors que la mise en fonctionnement de l'EPR devait initialement se dérouler en 2012, et au bout d'un chantier qui se sera étalé sur 17 ans.
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EDF a en revanche précisé que le raccordement au réseau électrique, initialement attendu pour la fin de l'été 2024, avait été repoussé. Cette opération de couplage n'aura pas lieu avant trois mois. Il faut que l'EPR atteigne 25% de sa capacité de production.
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