Atteinte d'une hémiparésie, Olivia Lanes fait partie de l'équipe de France de volley assis.
Quand avez-vous rejoint
l'équipe de France ?
"En 2017, mais j'étais la seule fille, donc je ne jouais pas ! On était alors en plein recrutement pour former une équipe et pouvoir participer aux Jeux paralympiques de Paris."
Le capitaine de l'équipe masculine est aussi Caennais, vous vous connaissez ?
"Benjamin (N.D.L.R : Lacroix-Desmazes) ? Ça doit faire plus de 20 ans. On fait beaucoup de déplacements en commun, on se suit."
Quels sont vos objectifs ?
"Nous sommes les petits poucets de la discipline, et en plus nous figurons dans le groupe de la mort. Il y a les Américaines, doubles championnes paralympiques en titre, les Italiennes, championnes d'Europe, et les Chinoises, finalistes de la dernière édition. On va sur le terrain pour gagner, mais il va falloir cravacher. Sortir des poules serait déjà une énorme réussite. "
Vous ressentez l'engouement ?
"Le stade est à guichets fermés jeudi et dimanche, ça va être impressionnant. C'est très excitant, mais ça met aussi la pression. J'ai l'impression de ne pas avoir droit à l'erreur. Ma famille sera là également, elle pourra enfin me voir jouer, car la plupart des compétitions sont disputées à l'étranger."
C'est comment le village des athlètes ?
"Complètement dément ! C'est immense, on croise des gens de toutes les nationalités. Ce n'est pas mon monde, je suis dans un autre univers. J'en profite vraiment à fond, ce sont mes premiers Jeux, et à 47 ans, peut-être les derniers… Je me suis retrouvée à signer des autographes, je ne m'attendais pas à ça. Il y a même des timbres à notre effigie !"
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