L'année fut chargée pour Didier Cupial, capitaine de gendarmerie et commandant en second de l'escadron départemental de sécurité routière du Calvados. Avant de prendre la route de Paris pour les Jeux olympiques, le militaire était très occupé par un autre événement mondial : le 80e D-Day le 6 juin 1944. "En tant que local de l'étape, j'étais directement impliqué, avec des réunions préparatoires qui ont débuté dix mois à l'avance. Alors participer aux JO 2024, c'était la cerise sur le gâteau !" s'enthousiasme-t-il.
Une large équipe sous sa coupe
Sa candidature retenue, Didier Cupial s'est retrouvé à la tête d'un escadron de 70 motocyclistes durant la quinzaine, présents pour faire "des escortes d'autorités, lors de dîners, cérémonies ou autres manifestations". Les motards dirigés par Didier Cupial ont ainsi ouvert la voie au roi du Danemark, à des dignitaires africains, ou au Premier ministre irlandais.
Une expérience riche et intense car "ça a été une planification en mode ultrarapide. Je suis arrivé dix jours avant l'échéance, et il a fallu tout mettre en place". D'où l'importance de son expérience du 80e D-Day.
Des rues festives
Entouré de collègues venant de Nouvelle-Aquitaine, du Nord, et de l'ouest de la France, notre Normand a profité de son jour de récupération pour aller "sentir l'ambiance" dans les rues parisiennes. "On ressentait vraiment cette fête, liée à la présence de nombreux touristes étrangers. C'était très sympa à vivre."
Après cette expérience "humainement et professionnellement très riche", Didier Cupial ne sera pas des Jeux paralympiques qui débutent le mercredi 28 août. Il est grand temps pour lui de s'offrir un peu de vacances après une année très chargée.
Didier Cupial
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