Sidérée, elle reconnaît l’homme qui l’a déjà agressée dans un bus, sur la ligne 3, le 31 août dernier. Des faits dont elle n’avait pas osé parler de peur que ses parents lui interdisent de retourner pratiquer son sport favori. L’homme a sa veste posée sur ses genoux, la jeune fille, son sac de sport. Il cache son bras sous cet abri improvisé, entreprend de lui glisser la main entre les cuisses. Paniquée, elle envoie des SMS à son petit ami et à une amie, qui préviennent la police.
Récidiviste
L’homme de 57 ans finit par descendre et entreprend d’acheter du pain. Lorsqu’il ressort avec deux baguettes sous le bras, il s’enfuit à la vue de la police. En garde à vue, il nie les faits et prétend qu’il était simplement venu acheter du pain. Thèse vigoureusement réfutée par Maître Christine Corbel, avocate de la victime. Selon cette dernière, il s’agit d’un prédateur, qui ne se déplace qu’en voiture et ne monte dans les transports en commun que pour repérer ses proies. Le prévenu a d’ailleurs déjà été condamné après s’être introduit dans le vestiaire des filles d’une piscine de l’agglomération et avait "aidé" deux jeunes d’une douzaine d’années à s’essuyer...
Catherine Denis, procureur de la République, a requis à son encontre deux ans de prison dont un avec sursis et son inscription au fichier des délinquants sexuels. H.N est maintenu en détention conformément aux réquisitions du procureur, avec une obligation de soins de trois ans. Son inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles se double d’une interdiction de pratiquer toute activité en relation avec des mineurs. Il devra aussi indemniser sa victime de 4.000€.
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