Jérémy Marie est sapeur-pompier volontaire à la caserne de Bretteville-sur-Laize. Il était à Paris pendant les JO, du 5 au 11 août.
Qu'est-ce qui a poussé votre
engagement sur ces JO 2024 ?
"C'est un moment unique, un événement majeur, mondial, au sein de notre pays. Je voulais y contribuer."
Où étiez-vous affecté ?
"Notre colonne était plutôt dans le sud de Paris. J'ai pu renforcer le centre de secours de Chaligny, dans le 12e arrondissement. Notre activité n'était pas très dense : principalement du secours à victime. C'était aussi l'occasion de rencontrer des collègues venus d'ailleurs : de Loire-Atlantique, des Yvelines, de l'Eure… Et de Paris aussi ! Nous avons beaucoup échangé sur nos pratiques."
Avez-vous aussi suivi un peu ces JO ?
"Forcément ! Nous avons vécu quelques échéances comme les finales de basket. Je n'ai assisté à aucune épreuve, mais je suivais le tableau des médailles."
Avez-vous eu du temps libre ?
"Oui nous avons pu visiter la capitale sous l'effet JO : elle était magnifique. C'était génial de vivre ça de ses propres yeux, de voir tous ces étrangers avec cette ferveur exceptionnelle. L'état d'esprit était très bon, très festif. Je suis fier d'avoir fait partie du dispositif, mais il y a aussi cet esprit de cohésion, de partage, qui restera gravé à jamais. Des liens se sont créés, par exemple avec ces autres volontaires venus de Pont-l'Evêque, Falaise ou Caen, que je ne connaissais pas avant."
Votre mission n'est pas terminée à Paris ?
"Non, j'y retourne à l'occasion de la première semaine des Jeux paralympiques. J'y vais avec plaisir, et avec un peu moins d'appréhension que la première fois."
Jérémy Marie
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