Le 1er août 2021, deux soirées ont lieu dans la même rue à Urville. Des jeunes s'amusent à lancer des pommes partout. Cela dégénère, et un voisin furieux sort avec son fusil. Il tire d'abord une cartouche en l'air. Les personnes présentes essaient de le raisonner, sans succès. Il fait feu à nouveau au hasard, malgré la présence de convives. Une voisine est particulièrement choquée et se met à pleurer.
Deuxième tour au tribunal
Un premier jugement de l'affaire avait eu lieu le 10 décembre 2022. L'homme au fusil, âgé de 28 ans, avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis et interdiction de port d'arme pendant 5 ans. Quant à la victime, elle avait été déboutée. Depuis 3 ans, elle se battait pour que son préjudice moral soit reconnu.
De nouveau à la barre, très affectée, ce jeudi 8 août, elle explique que depuis ces tirs, elle est dépressive, sous médicaments et consulte une psy tous les mois. Elle ajoute que sa fille, âgée de 4 ans au moment des faits, a été également marquée par l'homme armé, qu'elle appelle "le méchant monsieur."
Le tribunal l'écoute
Son avocate précise que malgré ses demandes, sa cliente n'a jamais été considérée comme victime. Elle n'arrive pas à oublier et à se reconstruire. Elle demande que le préjudice moral soit reconnu pour elle et sa fille, seulement alors la jeune femme pourra tourner la page.
Le procureur confirme que la constitution de partie civile n'a pas été reconnue jusqu'alors. Il demande que la peine soit confirmée et que la constitution de la partie soit reconsidérée. Après délibéré, le prévenu écope de la même peine que lors du premier jugement, mais en plus, il devra verser 1 500€ à la victime et 500€ à la petite fille pour préjudice moral ainsi que 900€ de frais d'avocat.
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