L'homme qui a été interpellé, dimanche 28 juillet, sur un site de la SNCF à Oissel près de Rouen, quelques jours après des sabotages de lignes TGV, a été placé sous contrôle judiciaire, a indiqué mardi 30 juillet le parquet de Rouen. "L'individu, né en octobre 1995, a contesté toute implication dans des faits de dégradation à l'encontre de la SNCF, expliquant être venu sur ce site non accessible au public pour réaliser du 'street art'", a déclaré la procureure de la République adjointe de Rouen, Aude Helbert. L'homme a été "présenté devant un juge des libertés et de la détention pour placement sous contrôle judiciaire pour les faits de pénétration, circulation ou stationnement dans une partie de voie ferrée ou de dépendances non publiques et affectées à la SNCF et sera jugé pour ces faits à l'audience du tribunal de Rouen le 28 novembre 2024", selon la magistrate.
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Lundi, sur France 2, le ministre de l'Intérieur démissionnaire Gérald Darmanin a affirmé que les services avaient "identifié un certain nombre de profils qui auraient pu commettre" les sabotages commis dans la nuit de jeudi à vendredi contre des lignes TGV de la SNCF. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des câbles de fibre optique passant près des voies et garantissant la transmission d'informations de sécurité aux conducteurs (feux rouges, aiguillages…) ont été coupés et incendiés à divers endroits du réseau des lignes TGV.
Le sabotage est survenu à quelques heures seulement de la cérémonie d'ouverture des JO, alors que de nombreux voyageurs avaient prévu, les uns de rallier la capitale, les autres de partir en vacances, provoquant une pagaille monstre dans les gares vendredi au petit matin.
Avec AFP
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