Après douze journées de championnat, il caracole en tête de la Ligue 2 à un rythme aussi époustouflant que son dernier quart d'heure contre Vannes, mardi 27 octobre. Les Bretons étaient pourtant bien décidés à être les premiers à faire mordre la poussière à l'épouvantail du championnat. Ils avaient mis toutes les chances de leur côté en ouvrant le score dès les premières minutes de jeu sur une contre-attaque rondement menée (0-1, 4'). Pas déstabilisés par l'heureuse égalisation de Langil (1-1, 33'), à un moment du match où le SMC semblait moins souverain après avoir développé un football léché sous l'impulsion du brillant Nivet, ils avaient repris l'avantage en début de deuxième mi-temps (1-2, 51). Un but de Mézague probablement entaché d'une faute sur Thébaux, mais un but qui entrouvrait au VOC les portes de l'exploit. « Cette équipe nous a posé beaucoup de problèmes car elle a su jouer comme il le fallait pendant une bonne partie du match », reconnaît Proment, n'omettant pas de rappeler que les Vannetais étaient passés tout près du 3-1. Et Caen dans tout ça ? Rarement en position de but en première période, plus dangereux par la suite, il doit son salut à cinq minutes de folie à l'entame du dernier quart d'heure de la rencontre. Toudic se chargeait d'égaliser d'une belle frappe croisée (2-2, 75') avant que Langil, incontestable homme du match, ne donnât l'avantage à son équipe d'un missile en pleine lucarne (3-2, 78'). El Arabi, entré en jeu quelques minutes plus tôt, parachevait le spectacle devant un public comblé en concrétisant un centre de Toudic (4-2, 80'). Vannes a eu plus d'occasions que son adversaire, mais sa défense, la plus perméable du championnat, a craqué au mauvais moment. « C'est la victoire de la patience et de la réussite, résume Franck Dumas. Les joueurs sont restés sereins et ont su réagir quand ils ont été menés. » Ils comptent maintenant sept points d'avance sur Nantes, deuxième, et dix sur Arles, quatrième. Un gouffre.Fatigués par la débauche d'énergie consentie face aux Morbihannais, les Malherbistes vont s'attacher à bien récupérer avant un délicat déplacement à Brest, chez qui ils ne se sont plus imposés depuis... 1976. Invaincu depuis le mois d'août (3 victoires, 4 nuls), le Stade brestois, cinquième de Ligue 2, est « un adversaire de taille » aux yeux du coach caennais. Elana, Lesoimier et Grougi, tous anciens caennais, ne sont pas pour rien dans ses belles performances.
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