Un premier Noël sans balcon ? Les terrasses de neuf immeubles du quartier de l'Eglantine à Tourlaville seront supprimées à partir de la fin de l'année 2024 si les entreprises sont trouvées.
256 balcons concernés
Ce sont 256 balcons qui sont concernés, tous présentant un risque d'effondrement selon un rapport réalisé juste avant le Covid-19. Pour rappel, au printemps 2020, l'accès aux balcons y avait été interdit aux habitants jusqu'en 2021, année où des étais ont été installés. Aujourd'hui, les habitants réclament de nouveaux balcons d'ici deux ans. Une pétition a d'ailleurs été lancée.
Reportage
Les habitants, comme ici Aline Escolano, exigent dans une pétition de nouveaux balcons d'ici à deux ans.
Ralph Lejamtel, adjoint à l'urbanisme et au logement à la ville de Cherbourg-en-Cotentin, ne cache pas sa colère face au bailleur social : "C'est quand même assez dégueulasse d'avoir laissé pourrir une situation pendant trois ans sans rien faire", confie-t-il devant les habitants.
Ralph Lejamtel
Vers un retour des balcons ?
Laurence Couppey, directrice déléguée aux Cités Cherbourgeoises, comprend cette situation "difficile" mais "c'est la sécurité avant tout". L'audit non obligatoire qui avait été réalisé a été une "surprise" : "Il a fallu prendre des mesures conservatoires comme les étais. Aujourd'hui, avec la décision de supprimer les balcons (prise en conseil d'administration le 22 mars 2024), les habitants auront 7€ en moins à payer par mois." Le bailleur ne souhaite pas se prononcer sur un retour des balcons, ni même sur un calendrier, des études sont menées. Il rappelle qu'un projet de réhabilitation avait été étudié par la Ville "vers 2017-2019" avant d'être "abandonné".
Un immeuble du quartier de l'Eglantine à Cherbourg.
D'autres réclamations
Des habitants réclament également une rénovation énergétique de l'ensemble des logements. Pour Jennifer Lemieux, habitante du quartier, ce sont "des passoires thermiques". Des VMC (Ventilation mécanique contrôlée) verront le jour après la démolition des balcons. Des ballons d'eau chaude seront aussi remplacés par des chauffe-eau thermodynamiques. Le bailleur social tente de rassurer, les logements sont classés D dans le Diagnostic de performance énergétique (DPE) : "Ce n'est pas un mauvais classement, c'est la classe énergétique la plus répandue, ce ne sont pas des passoires thermiques."
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