"Il y a Saint-Pierre sur les hauteurs de la Pigacière, Saint-Jean près de la rue de Canchy, Saint-Nicolas autour de l'église du même nom, le cimetière protestant rue du Magasin à poudre et le cimetière des Quatres Nations, près du jardin des plantes", explique Jacky Toullier adjoint délégué aux affaires funéraires. Ces lieux de quiétude, méconnus du public, sont fréquentés par des Caennais qui se plaisent à contempler l'Histoire de leur ville.
Ne pas tomber dans loubli
"Aux cimetières des Quatre Nations, des chapelles familiales côtoient de petites tombes plus simples", relate Jacques Bréguet du Cercle de généalogie du Calvados. "Il y a la sépulture de Trébutien, collaborateur de lécrivain Barbey dAurevilly mais aussi celle de la famille Beaumier dont le père était architecte et a laissé sa trace à Deauville et Houlgate", poursuit-il. "Michelot Moulin, chef détat major, cavalier de Saint-Louis, chef chouan y a été enterré en 1839". Au fil de la balade, les noms ségrainent : Amedée Renée, député du calvados, Dominique le Petit de Montfleury, prêtre vénérable et discrète personne ... Mais derrière ce charme bucolique se cache une autre réalité : des tombes fragiles, noyées dans une végétation qui reprend ses droits. "Nous sommes confrontés à un problème juridique. La Ville na pas le droit dintervenir sur ces monuments qui sont des propriétés privées. Nous nagissons quen cas de danger", souligne Jacky Toullier. Caen naurait de toute façon pas les budgets pour la préservation de ces sépultures, uniquement pour "lentretien des espaces verts attenant". Comment ne pas craindre dès lors que ces cimetières tombent un jour définitivement dans loubli ?
Floriane Bléas
Ne pas tomber dans loubli
"Aux cimetières des Quatre Nations, des chapelles familiales côtoient de petites tombes plus simples", relate Jacques Bréguet du Cercle de généalogie du Calvados. "Il y a la sépulture de Trébutien, collaborateur de lécrivain Barbey dAurevilly mais aussi celle de la famille Beaumier dont le père était architecte et a laissé sa trace à Deauville et Houlgate", poursuit-il. "Michelot Moulin, chef détat major, cavalier de Saint-Louis, chef chouan y a été enterré en 1839". Au fil de la balade, les noms ségrainent : Amedée Renée, député du calvados, Dominique le Petit de Montfleury, prêtre vénérable et discrète personne ... Mais derrière ce charme bucolique se cache une autre réalité : des tombes fragiles, noyées dans une végétation qui reprend ses droits. "Nous sommes confrontés à un problème juridique. La Ville na pas le droit dintervenir sur ces monuments qui sont des propriétés privées. Nous nagissons quen cas de danger", souligne Jacky Toullier. Caen naurait de toute façon pas les budgets pour la préservation de ces sépultures, uniquement pour "lentretien des espaces verts attenant". Comment ne pas craindre dès lors que ces cimetières tombent un jour définitivement dans loubli ?
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