Les organisations législatives express décidées par Emmanuel Macron le soir du 9 juin n'ont pas fait sourire beaucoup de Français. Encore moins Paul Tendron et Noëmie Harache. Le couple de 25 ans devait fêter son anniversaire avec une cinquantaine de convives le week-end des 6 et 7 juillet dans la salle des fêtes de Bourguébus, près de Caen.
"On a reservé la salle en janvier"
Or, en raison des deux tours des élections, la salle communale est réquisitionnée comme bureau de vote le dimanche. "Il n'y avait aucun recours possible auprès de la mairie, notre réservation était annulée d'office, regrette la jeune femme. On a contacté plusieurs mairies mais toutes les salles de fêtes autour étaient dans le même cas."
"Ça va nous coûter 250€ de plus"
A trois semaines de l'événement, le couple s'est retrouvé le bec dans l'eau. "Tout était prêt depuis six mois : la salle, la sono, la décoration…", poursuit-elle, dépitée. Si la mairie rembourse totalement la réservation, ce n'est pas le cas de tous les partenaires. "La sono nous fait un avoir valable un an. On ne comptait pas fêter nos 26 ans, mais dans ce cas on va peut-être y réfléchir."
"La sono n'est pas remboursée"
En plus d'être annulée, cette fête va aussi leur coûter cher. Le couple a décidé de se rapatrier dans le jardin du domicile familial, ce qui implique d'engager des frais supplémentaires. "Il faut relouer des barnums, des tables, des chaises. On a déjà 80€ de perdu avec la sono. Au total, ça va nous coûter 250€ de plus." Si elle a du mal à avaler la pilule, Paul essaie, lui, de relativiser. "On va fêter ça dignement. Nos amis qui viennent de loin n'ont pas annulé le déplacement. On va bien en profiter !"
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