Jacques Forestier milite depuis son adolescence pour la grande famille de la droite et du centre. C'est donc sous les couleurs des Républicains que l'avocat de 59 ans se présente aux élections législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet, dans la 7e circonscription de Seine-Maritime (Le Havre-Montivilliers). "Je suis l'héritier de la droite locale, dont certains membres ont quitté la famille pour rejoindre Emmanuel Macron. On peut leur en vouloir quand on voit le désastre et le chaos dans lequel cela nous a conduits, estime le candidat. Moi, je suis resté fidèle à mes convictions."
"Le réalisme doit primer"
Un Républicain qui se reconnaît plutôt dans la ligne David Lisnard, président de l'Association des maires de France, que dans celle d'Eric Ciotti, qui a choisi de rejoindre le Rassemblement national. "Donner des voix aux extrêmes est dangereux ! On nous propose des programmes aberrants et irréalistes, comme le retour à la retraite à 60 ans qui coûterait des milliards d'euros, déplore Jacques Forestier. Le réalisme doit primer, c'est ce que je dis à nos électeurs de droite qui seraient tentés. Il ne faut pas mettre au pouvoir des gens qui seraient incapables de nous diriger, ce serait bien pire."
Représentant départemental de Nouvelle énergie, le parti de David Lisnard, le candidat LR plaide notamment pour "mettre fin à la bureaucratie et aux normes", favoriser la liberté d'entreprendre. Il souhaite redonner davantage d'autonomie, notamment aux chefs d'établissement dans l'éducation, la santé, les services publics, plaide pour plus de décentralisation. "On l'a vu pendant le Covid : les présidents de Région, de Département, ont pris les choses en main." Jacques Forestier entend aussi redonner du pouvoir d'achat aux Français via "l'allégement des charges aux entreprises pour favoriser l'augmentation des salaires : le personnel le rendra".
Quant à l'idée d'une grande coalition allant de LR à la gauche modérée, lancée notamment par Edouard Philippe, Jacques Forestier n'y croit pas. "On a déjà vu ce que donnait un gouvernement avec transfuges issus de la droite, du Parti socialiste voire des écologistes, avec Nicolas Hulot. Cela a conduit au début de l'abandon de notre indépendance énergétique, souligne Jacques Forestier. Redonner confiance à Edouard Philippe, c'est repartir de travers."
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