La baleine était finalement un rorqual commun. Vendredi 21 juin, les services de l'Etat ont enlevé la carcasse échouée à la pointe d'Agon depuis le dimanche 16 juin. La manœuvre a été difficile pour mettre la bête dans des bennes, sur une plage meuble.
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L'animal est un jeune mâle de 15m de long pour environ huit tonnes. Il s'est échoué sur la plage déjà mort, selon l'Office français de la biodiversité. Selon Jacky Perinne le conducteur du bras télescopique doté d'une pince, la manœuvre n'a pas été facile. "La difficulté est de cisailler la peau et la graisse, parce que c'est une masse entière et là, sur du sable, je n'ai pas de point dur. Dès que je veux couper, tout glisse", explique-t-il. Impossible de mettre le rorqual d'un seul tenant dans la benne, elle ne résisterait pas. Le pilote y est allé par étapes : d'abord enlever les viscères, la colonne vertébrale et puis la peau et la graisse. L'odeur putride à côté de l'animal ne laissait aucun doute sur l'état avancé de décomposition.
Protéger les gravelots
Il fallait rapidement enlever cette carcasse, selon Arnaud Guigny de l'Office français de la biodiversité. "D'un point de vue sanitaire, il y avait un risque de contamination des eaux", assure-t-il, surtout dans une zone conchylicole. Cette zone est aussi un sanctuaire pour les gravelots à collier interrompu. Ces oiseaux, menacés d'extinction, nichent dans le sable et sont presque invisibles. Si des curieux étaient venus en trop grand nombre, cela aurait pu casser des œufs ou tuer des petits.
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