Les férus de patrimoine seront ravis. Dans le cadre du 80e anniversaire de la Libération, la Ville de Caen propose plusieurs visites, avec par exemple la possibilité d'emprunter le chemin qu'effectuaient les brancardiers qui évacuaient les victimes des bombardements de l'Abbaye aux Hommes vers le Bon Sauveur. L'occasion donc de faire un petit bout de chemin et d'en apprendre plus sur ce site dont il ne reste que quelques bâtiments désormais.
Beaucoup de destruction
Lieu au départ occupé par des religieux, le Bon Sauveur a servi pendant des années d'hôpital psychiatrique. D'ailleurs l'EPSM, l'établissement public de santé mentale de Caen, s'y trouve toujours. C'est sous l'impulsion du père Jamet en 1804 que le Bon Sauveur a connu un plein essor, jouissant à l'époque d'une très grande superficie. Le lieu s'est au fil du temps ouvert au public, accueillant les malades avec l'appui du Département. Le père de sainte Thérèse, Louis Martin, sera d'ailleurs l'un des pensionnaires les plus célèbres.
De nombreuses résidences ont été bâties depuis sur les ruines d'anciens bâtiments, de quoi provoquer quelques remous. "Il y a eu beaucoup de destructions car les sites n'étaient pas classés", relate Nadège Orange, la guide. La chapelle, la façade et la toiture sont, eux, bien classés monuments historiques.
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