"Une droite sociale, libérale et dans laquelle l'humain est au cœur de tout." Telles sont les valeurs qui portent Benoit Naous depuis 1995 et ses débuts en politique, comme militant, pendant la campagne municipale d'Antoine Rufenacht, ancien maire du Havre. Ce consultant formateur âgé de 50 ans a choisi de les défendre à l'occasion des élections législatives des dimanches 30 juin et 7 juillet, dans la 8e circonscription de Seine-Maritime, sous les couleurs des Républicains. Sa suppléante est Monique Marie Jeanne.
"Un patchwork qui ne marche pas"
Un challenge, reconnaît le candidat, sur ce territoire qui regroupe une partie du Havre mais aussi Harfleur, Gonfreville et Gainneville, traditionnellement acquis au Parti communiste et où les scores du Rassemblement national ne cessent de grimper. Mais Benoît Naous, qui n'est adepte "ni des extrêmes, ni du en même temps d'Emmanuel Macron", n'envisageait pas de se ranger derrière le candidat Horizons, le parti fondé par le maire du Havre, Edouard Philippe, successeur d'Antoine Rufenacht. "Rassembler du Parti socialiste à la droite, c'est un patchwork qui ne marche pas. Sinon, on ne serait pas dans la situation actuelle", estime le candidat Les Républicain, soutenu notamment par le centriste Hervé Morin, président de la Région Normandie. "Après cinq ans de Hollande et sept ans de Macron, la dette de la France a explosé, la situation est explosive au niveau géopolitique, nous sommes le pays le plus imposé mais les difficultés augmentent… La majorité présidentielle fait surtout de la communication. Il faut proposer des choses concrètes et pas infaisables comme le Smic à 1 600€ porté par la gauche."
Parmi les priorités mises en avant par Benoit Naous pendant cette courte campagne, la sécurité, intérieure et extérieure, "en apportant davantage de moyens aux forces de l'ordre, en rétablissant les peines plancher, en augmentant le budget de la Défense". Le pouvoir d'achat est aussi une préoccupation, "et notamment celui des séniors et des indépendants. Les très petites entreprises, c'est 80% du tissu économique français !", rappelle le candidat, qui a lui même monté son organisme de formation. Il appelle ainsi à stopper la hausse de la contribution sociale généralisée (CSG). Benoît Naous se prononce aussi pour la suppression des droits de succession.
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