Redorer l'image du quartier Saint-Sever est l'un des objectifs de l'association Saint-Sever La Dynamique. Depuis deux ans maintenant, Constance Huré, qui a racheté le magasin Atol situé rue Saint-Sever, avec son associée Marjorie Waterlot, a repris les rênes de cette structure associative.
Donner une nouvelle image au quartier Saint-Sever
"J'ai repris l'association déjà existante. Elle était gérée par un autre commerçant, qui tient le bar-tabac la Civette, raconte Constance Huré. On s'est dit qu'on allait la reprendre pour rebooster un peu le quartier", complète-t-elle. Pour la gérante d'Atol, c'était important de mettre en avant "son potentiel" d'autant plus qu'"avec la nouvelle gare qui va s'implanter dans quelques années, ce serait bien qu'il y ait un renouveau". Pour ce faire, l'association travaille main dans la main avec la Ville de Rouen.
D'autres commerçants ont aussi adhéré à Saint-Sever la dynamique comme Alexandra Belloncle, responsable du Chiquito, bar-tabac situé à quelques mètres d'Atol. Selon elle, cette structure "va nous permettre d'attirer des gens de l'extérieur, pas seulement du quartier, et faire vivre l'ensemble des commerçants de la rue, relate-t-elle. En tant que commerçant, on est là aussi pour montrer que c'est un endroit agréable à vivre, même si on entend diverses choses" moins élogieuses comme des histoires de trafics de stupéfiants.
Des animations programmées
Constance, Marjorie et Alexandra se retroussent les manches. Il y a quelques semaines, "pendant la braderie de printemps, on a mis en place une séance de zumba sur le parvis de l'église", indique-t-elle. Vendredi 21 juin, "on va faire la Fête de la musique, on a fait en sorte que les Terrasses du jeudi viennent aussi de notre côté". En septembre, d'autres animations sont aussi programmées comme la fête du commerce durant laquelle plusieurs animations sont prévues.
"C'est vrai qu'il y a un certain ras-le-bol"
L'arrivée de l'association est aussi très bien perçue par ceux qui connaissent ce quartier. "C'est vrai qu'il y a un certain ras-le-bol du réseau qui s'est installé depuis le Covid. Depuis, c'est complètement ancré", déplore Rachida Sebti, qui travaille rue Saint-Sever. "Je suis pour l'association mais ça va prendre du temps pour redonner une bonne image", ajoute cette dernière. Pour François Fortin, un habitant, "qui dit meilleure image, dit des magasins qui pourront revenir et plus de fréquentation, même pour l'immobilier ça peut être intéressant", assure-t-il.
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