Un parti "en voie de disparition", voilà comment Joël Bruneau décrit désormais Les Républicains. Au lendemain de l'annonce polémique d'Eric Ciotti de faire alliance avec le Rassemblement national pour les législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, le maire de Caen a annoncé sa candidature aux élections, mais "dans une étiquette divers droite." Il se lance dans une campagne sur la première circonscription du Calvados en compagnie de Myriam Letellier. La conseillère départementale et maire adjointe de Thue-et-Mue sera sa suppléante.
"On entre dans une période de forte tempête"
Lors d'une conférence de presse, mercredi 12 juin, Joël Bruneau a expliqué son choix. "Il est de mon devoir de m'engager dans cette campagne. J'ai toujours défendu les mêmes convictions. Ce pays a besoin d'apaisement", a-t-il déclaré, avant d'ajouter : "On entre dans une période de forte tempête. Caen n'est pas n'importe quelle ville et ne peut pas être représentée à l'Assemblée nationale par un extrême, d'où qu'il vienne."
S'il est élu député à l'Assemblée nationale, Joël Bruneau devra laisser son poste à la mairie de Caen. C'est l'adjoint en charge des sports, de la jeunesse, de la vie étudiante et de la prévention de la délinquance, Aristide Olivier, qui pourrait prendre la suite, selon le maire. De son côté, Nicolas Joyau, vice-président de la communauté urbaine de Caen la mer, pourrait en prendre la présidence.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.