A partir du premier vendredi des vacances scolaires, le 5 juillet, jusqu'au final en apothéose, les 23 et 24 août, 37 compagnies investissent les différents quartiers de Caen, pour y proposer un total de 52 spectacles totalement gratuits. Eclat(s) de rue, c'est "un focus sur l'art contemporain des arts de rue sur un été à Caen", résume Patrick Nicolle, maire adjoint en charge de la culture. Avec des représentations donc, mais aussi un accompagnement et des résidences proposés aux compagnies qui le souhaitent.
Le sport en fil rouge
Année olympique oblige, cette 10e édition sera liée au thème du sport "et l'expérience collective", abonde Amélie Payre, responsable du festival. Au fil des représentations, retrouvez par exemple des acrobaties équestres, mais aussi en BMX ou sur un trampoline. Un spectacle abordera lui le sujet de la place des femmes dans le sport, et un karaoké live conclura le tout, permettant au public de partager en chantant sur scène avec un orchestre aux manettes.
Un final plus identifiable
Conclusion de ces deux mois, Eclat(s) final se déroule désormais sur un seul lieu, la Presqu'île. Lors d'un week-end, les 23 et 24 août, un mini-festival s'y installera, avec une dizaine de représentations et déambulations. "On a voulu resserrer le lieu, pour attirer le public sur ce nouveau quartier et éviter une déperdition entre les sites", justifie Amélie Payre. La journée famille se tiendra le 2 août, avec plusieurs animations à retrouver au fil de la journée.
A noter qu'un spectacle sera payant : le Cirque Aïtal, franco-finlandais, qui s'installe les 11, 12 et 13 juillet sur l'espace chapiteau de la Presqu'île. Un accent nordique en plein été, en écho aux Boréales.
Amélie Payre
En chiffres
Quelques chiffres sur ce festival réalisé dans les rues de Caen durant tout l'été.
30 000
Eclat(s) de rue est un festival "reconnu à l'échelle nationale", assure Patrick Nicolle, adjoint au maire chargé de la culture. La preuve avec le succès de l'année dernière : 30 000 personnes ont assisté aux spectacles au cours de l'été.
6
Six compagnies émergentes sont accueillies en off par Eclat(s) de rue. Un jury composé de spectateurs engagés décernera le prix du off à l'une d'elles, qui sera alors programmée l'année prochaine, en 2025.
414 500€
C'est ce que coûte l'organisation de ce festival à la Ville de Caen, qui précise qu'il faut ajouter les moyens humains, avec des renforts saisonniers nécessaires.
3
Le nombre de spectacles nocturnes prévus durant l'été, offrant une ambiance plus particulière, et à chaque fois "originaux", précise Amélie Payre, responsable du festival. Des spectacles qui intègrent "une scénographie importante".
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