"Le pays peut compter sur moi." C'est ainsi qu'a débuté l'interview d'Edouard Philippe, mardi 11 juin, sur RTL. Le maire du Havre et ancien Premier ministre s'exprimait deux jours après la dissolution de l'Assemblée nationale, que lui a annoncée Emmanuel Macron par téléphone, avant son allocution, dimanche 9 juin.
Une majorité "à l'intérieur du bloc central"
"Je me suis dit que l'on entrait dans une phase compliquée et déterminante pour le pays", estime Edouard Philippe, qui n'a toutefois pas donné son avis sur ce choix de dissoudre l'Assemblée après la victoire du Rassemblement national (RN) aux élections européennes.
Pour contrer le RN, arrivé en tête dans 93% des communes, dont la sienne, Edouard Philippe appelle à "construire une nouvelle majorité" avec "toutes les forces politiques à l'intérieur du bloc central". Comprenez : des Républicains au Parti Socialiste, ou en tout cas leurs électeurs. "Il faut être ouvert et accepter de travailler avec d'autres", affirme le fondateur du parti Horizons.
Il a libéré tout son agenda
"Il faut remettre de l'ordre dans nos comptes, remettre de l'ordre dans nos rues", poursuit le maire du Havre, selon qui "le sentiment d'insécurité, la réalité d'insécurité" sont des "facteurs corrosifs pour notre société". Il invite en outre à "se battre" pour les "valeurs républicaines, pour la laïcité, pour l'égalité, pour la liberté".
"Si on ne redonne pas confiance à la classe moyenne française, notre République et notre démocratie ne s'en remettront pas", estime Edouard Philippe. Le maire du Havre n'envisage pas d'être candidat, mais il assure avoir "libéré tout (son) agenda" et s'apprête à "faire campagne tous les jours" aux côtés des candidats Horizons.
Jusqu'ici, le groupe Horizons et apparentés comptait 32 députés à l'Assemblée nationale.
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